La première éolienne, à fonctionnement automatique, a vu le jour en 1888. Charles F. BRUSH, l'un des fondateurs de l'industrie américaine, l'a mise au point pendant l'hiver 1887/1888. Elle ne servait qu'à fournir l'électricité pour sa demeure et pouvait produire que 12 kW par jour, ce qui est très faible par rapport à sa grande envergure. Cette éolienne était composée de 144 pales en bois et disposait d'un rotor de 17 mètres de diamètre (...)
[...] Le rotor : Il est constitué des pales et du nez. Le nombre optimal de pales pour le fonctionnement d'une éolienne est de trois. Celles-ci sont torsadées afin d'offrir plus de surface au vent et peuvent aussi s'orienter. Système de verrouillage du rotor : C 'est là que se situent les freins qui s'activent si la vitesse du vent est supérieure à 90km/h et qui empêchent ainsi le rotor de tourner. L'arbre principal : Il est entraîné par les pales et tourne à vitesse assez basse avec beaucoup de force. [...]
[...] Un concept encore plus innovant est développé par la compagnie norvégienne Norsk Hydro. Il consiste à créer des champs d'éoliennes flottantes, dans des zones éloignées des côtes (entre 200 à 700 mètres de profondeur). Le principe est d'utiliser un caisson flottant en béton (ancré au fond au moyen de câbles) pour soutenir l'éolienne. Ce projet révolutionnerait l'éolien offshore, car il permettrait de ne plus se soucier de la profondeur, et de pouvoir installer des surfaces géantes de production (jusqu'à 1 GW de puissance installée) et cela très loin des côtes. [...]
[...] III/ L'énergie éolienne est-elle exploitable en tout point de la France : La France a le deuxième potentiel éolien d'Europe après l'Angleterre. Elle devance largement l'Allemagne qui dispose pourtant d'un parc éolien beaucoup plus important que celui de la France. La présence permanente de vent est la raison de cette situation. Toutefois, la législation française est très stricte, en matière d'implantation d'éoliennes, ce que nécessite le respect de nombreuses lois ou procédures. Les lois sur l'implation : Préalablement à l'implantation d'éoliennes, le concepteur du projet est tenu à des obligations vis à vis des riverains mais également vis à vis des règles de communication et des déplacements aériens. [...]
[...] Le nombre de réacteurs construit tend à diminuer au profit d'un allongement de la durée de service des centrales nucléaires. En 2006, la plupart des réacteurs avait entre 15 et 36 ans, sept autres ayant de 37 à 40 ans. Calcul du nombre d'éoliennes nécessaire pour remplacer les centrales nucléaires françaises : En 2006, le France comptait 58 réacteurs à eau pressurisée qui ont produit 450 milliards de kWh, soit 78,4% de la production totale d'électricité (qui s'élève à 574 milliards de kWh). [...]
[...] Les éoliennes installées sur les côtes ou en bordure de mer bénéficient de vents puissants et réguliers, car la surface de l'eau ne constitue pas un obstacle (faible rugosité) mais également car la différence de température mer/terre favorise des vents. Sur mer L'installation de fermes éoliennes, appelées offshore, est l'une des voies de développement de l'éolien. En effet, celle évite en grande partie le problème des nuisances d'esthétisme et de voisinage. D'autre part, le vent est beaucoup plus fort et constant que sur terre. Cette solution permet le développement technique progressif d'éoliennes de très grande puissance. [...]
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