Il s'observe aujourd'hui, dans l'ensemble des pays occidentaux un véritable bouleversement démographique marqué à court terme par l'arrivée massive à l'âge de la retraite des générations issues du baby-boom, et à plus long terme, par l'allongement substantiel de l'espérance de vie. Comme pour la plupart des pays développés, la France doit alors faire face à ce phénomène de vieillissement de la population qui n'est pas sans conséquence sur le marché de l'emploi.
En effet, il est question dans pareil contexte de maintenir supportable le poids des régimes de retraite, si bien que les pouvoirs publics se sont engagés depuis plusieurs années dans un vaste chantier de refonte du marché du travail, au travers notamment de réformes visant à inciter les travailleurs à poursuivre leur activité au-delà de l'âge légal de départ à la retraite. Il apparaît alors que l'emploi des séniors revêt une importance cruciale d'autant que la France se situe bien au-dessous de la moyenne européenne avec en 2006 un taux d'emploi des séniors de 38,3%, et très loin de l'objectif communautaire fixé à 50% d'ici 2010.
Pour pallier à ces faiblesses, des plans d'action tels que la réforme des retraites de 2003 ou le Plan national d'action concerté pour l'emploi des séniors ont vu le jour, initiant alors le large dispositif de loi de financement de la sécurité sociale.
[...] Cette révolution culturelle entamée, la Finlande a pu engager des réformes structurelles, qui si elles ont mis du temps à être admises, ont finalement conduit au succès des objectifs. De fait, si les réformes françaises semblent s'inscrire dans une logique similaire, des efforts restent à faire pour faire accepter ces nouvelles tendances. Il s'agit de faire évoluer les mentalités, et plus particulièrement les représentations socioculturelles, ce qui doit passer par plusieurs axes stratégiques. Les entreprises doivent prendre conscience du fait qu'elles ont tout à gagner à employer davantage ces salariés expérimentés. [...]
[...] Il est également à préciser que le défaut d'informations relatives aux sorties d'activité des salariés âgés qu'il incombe aux employeurs de transmettre aux URSSAF entrainera la même sanction. B. Des mesures à destination des séniors : les incitations à reprendre ou poursuivre un emploi Dans ce cadre, il est primordial de permettre aux retraités qui le souhaitent de reprendre librement une activité professionnelle. Pour cela, des mesures d'incitation ont été prises de sorte qu'ils puissent cumuler sans aucune restriction leur pension et le revenu d'une activité professionnelle à partir de 60 ans s'ils ont cotisé la durée nécessaire pour bénéficier d'une retraite à taux plein, ou à défaut à partir de 65 ans. [...]
[...] Il apparaît alors que l'emploi des séniors revêt une importance cruciale d'autant que la France se situe bien au-dessous de la moyenne européenne avec en 2006 un taux d'emploi des séniors de et très loin de l'objectif communautaire fixé à 50% d'ici 2010. Pour pallier à ces faiblesses, des plans d'action tels que la réforme des retraites de 2003 ou le Plan national d'action concerté pour l'emploi des séniors ont vu le jour, initiant alors le large dispositif de loi de financement de la sécurité sociale. Il convient ainsi d'aborder dans un premier temps les mesures engagées en faveur de l'emploi des séniors pour insister ensuite davantage sur les difficultés de mise en œuvre, à concilier aux perspectives d'amélioration (II). [...]
[...] Enfin, il s'agit de parvenir à une véritable mobilisation générale, et de renforcer le dialogue entre les différents acteurs, de manière à rendre plus transparents les dispositifs et faire accepter ce bouleversement social inéluctable. D'ici 2010, il est fort à parier, et au regard des contraintes que la loi de financement de la sécurité sociale fait peser sur les entreprises, que le taux d'emploi des séniors devrait augmenter. Reste maintenant à faire accepter le plus sereinement possible la mise en œuvre de ces nouvelles mesures qui ne cessent d'alimenter le débat. [...]
[...] Il aura fallu plusieurs années afin de parvenir à ce que l'Etat et les représentations syndicales s'entendent autour de mesures propres à favoriser l'emploi des séniors. Cependant, le mal français est profond, les causes de son retard, multiples, d'où la nécessité de développer davantage le dialogue pour parvenir à un consensus, et par là même au succès des objectifs à atteindre. II. Des difficultés de mise en œuvre à concilier aux perspectives d'amélioration En termes d'emploi des séniors, la France connaît un retard sensible par rapport à ses voisins européens qui peut s'expliquer par un défaut de stratégie globale combiné à un blocage culturel qui nécessite alors de penser des axes prioritaires de réflexion pour parvenir à plus d'efficience. [...]
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