Le chômage est un concept récent. Au 19ème siècle, les racines de ce mot renvoient aux chaleurs qui empêchaient les travaux agricoles d'être effectués. Il désignait donc toutes les formes de suspension de travail, y compris celle du dimanche et des jours fériés. Le chômage renvoyait donc à des suspensions de travail subies à cause des intempéries ou bien établies dans la société.
Vers la fin du 19ème siècle a débuté le traitement social du chômage, avec en France la création de sociétés d'assistance par le travail, notamment sous l'impulsion de l'église, qui demandait à l'Etat de veiller à donner du travail aux ouvriers.
En 1896, on dénombrait 300 000 chômeurs en France, qui étaient définis comme victime d'une suspension temporaire de travail. La définition du chômage a bien évolué depuis cette époque.
Les causes du chômage se sont également largement complexifiées, notamment du fait d'un contexte économique de plus en plus mondialisé. Depuis les années 1970, les pays industrialisés sont passés du plein emploi au chômage de masse.
[...] Pour contrer cela les entrepreneurs ont agi sur le facteur travail pour réduire leurs coûts et ont donc eu recours aux licenciements, ce qui a entraîné une hausse du taux de chômage (en moyenne 3.8 1976-1980 : Une persistance de la problématique chômage Après une période de crise, l'activité économique reprend avec une croissance moyenne de cependant, l'emploi ne va pas être le bénéficiaire de cette reprise ( de chômage). L'augmentation de la concurrence entre les entreprises et la recherche croissante de rentabilité incitent les firmes à réduire les effectifs en ayant recours à l'automatisation. 1980-1985 : Une consolidation de la population en recherche d'emploi Le second choc pétrolier a conduit à l'inflation du dollar et la chute de la production. Le chômage atteint alors plus de 10% de la population active. [...]
[...] Selon la théorie marxiste, l'Etat n'est qu'un instrument au service de la bourgeoisie (classe dominante). Le marxisme est contre l'intervention de l'Etat puisqu'il est partial et ne fait que fournir des béquilles au capitalisme et au développement du profit. Sur le plan du chômage, MARX considère les chômeurs comme une armée de réserve de main d'œuvre pour le capitalisme. Le chômeur discipline les travailleurs en baissant leurs revendications salariales Théorie néoclassique : la défense de l'économie de marché La théorie néoclassique est dite libérale car elle défend l'économie de marché et prétend que tout individu a intérêt à se soumettre à cette économie. [...]
[...] Cette théorie prétend que tous les marchés sont en équilibre. Or, sur le marché du travail, il n'y a pas d'équilibre puisqu'il y a du chômage. O = offre de la force de travail par le salarié D = demande de force de travail par les entreprises Point de rencontre = salaire plancher Un niveau de salaire plancher représente le salaire minimum, à ce niveau, l'offre est supérieure à la demande. Le chômage correspond à un excédent de main d'œuvre dû à un salaire trop élevé. [...]
[...] (Annexe 3 page 15) En ce qui concerne la répartition homme / femme, on peut constater que les femmes sont plus touchées par le phénomène du chômage. Malgré cela on peut noter que le chômage chez les femmes est en recul de sur un an contre chez les hommes, même s'ils restent importants, les écarts entre homme et femmes se réduisent donc. Pour ce qui des tranches d'âge concernées par le chômage, c'est chez les plus jeunes que l'on enregistre les taux les plus importants : Source : INSEE Le dernier axe d'inégalité face au chômage est la catégorie d'emploi. [...]
[...] Les causes du chômage 2. Les politiques d'emploi et les mesures de lutte contre le chômage B. Les comparaisons européennes et internationales en matière d'emploi et de chômage 1. Des disparités géographiques à l'intérieur de l'Union Européenne 2. Des situations internationales difficilement comparables Conclusion Bibliographie Annexe 1 Annexe 2 Annexe 3 Introduction Le chômage est un concept récent. Au 19ème siècle, les racines de ce mot renvoient aux chaleurs qui empêchaient les travaux agricoles d'être effectués. Il désignait donc toutes les formes de suspension de travail, y compris celle du dimanche et des jours fériés. [...]
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