La flexibilité c'est la capacité de pouvoir s'adapter rapidement à la demande. On distingue la flexibilité salariale (modification du nombre d'employés), la flexibilité interne (variation du temps de travail) et la flexibilité géographique et professionnelle (les salariés sont mobiles et se déplacent où est le travail, et ils sont capables de s'adapter aux tâches demandées). Quel rôle joue la flexibilité sur l'emploi ? A-t-elle des conséquences positives ou lui nuit-elle ? Pour répondre à ces questions nous verrons tout d'abord comment la flexibilité peut favoriser l'emploi, puis nous verrons quelles sont les limites de la flexibilité et comment elle nuit à l'emploi ...
[...] La flexibilité salariale Il faudrait réduire le salaire réel pour le ramener au salaire d'équilibre. Pour les néoclassiques, l'entreprise demande du travail tant que la productivité du travail est supérieure au salaire réel. S'il y a du chômage c'est que le salaire réel sur le marché du travail est supérieur au salaire réel d'équilibre. Le chômage est donc volontaire et il suffit de réduire le salaire sur le marché du travail pour revenir à l'équilibre. Si le chômage persiste, c'est de la responsabilité des institutions qui empêchent cette diminution. [...]
[...] Elle diminue donc le chômage pour les salariés. Cependant, dans un 2ème temps nous avons vu qu'elle pouvait être la source de chômage par l'intermédiaire du manque de consommation qu'elle engendre, et que la flexibilité de l'emploi entraînait souvent la précarité. La flexibilité n'est donc pas toujours favorable à l'emploi. On peut finalement se demander quels sont les autres facteurs déterminants de l'emploi puisque visiblement la flexibilité, à elle seule, ne suffit pas à assurer un faible taux de chômage. [...]
[...] II) La flexibilité a aussi des effets pervers qui nuisent à l'emploi. Il n'est guère possible de conclure que plus de flexibilité entraîne moins de chômage. Ainsi la Norvège a un taux de chômage inférieur à celui des Etats-Unis avec un degré de flexibilité très faible. La flexibilité ne suffit pas à réduire le chômage et peut même avoir des effets pervers. La flexibilité peut entraîner des suppressions d'emplois. La flexibilité bloque les créations d'emplois stables au profit d'emplois précaires. [...]
[...] La flexibilité a aussi des effets pervers négatifs pour l'emploi. Une perte de motivation des salariés qui nuit à la compétitivité et des conséquences très négatives pour certains salariés. Selon la théorie du salaire d'efficience, les employeurs peuvent accepter de payer leurs salariés au dessus du salaire réel d'équilibre soit pour attirer les candidats performants, soit pour limiter le turn-over, soit pour augmenter la productivité. La flexibilité salariale peut alors entraîner une perte de motivation des salariés et/ou le départ des plus compétents. [...]
[...] Quel rôle joue la flexibilité sur l'emploi? A-t-elle des conséquences positives ou lui nuit-elle? Pour répondre à ces questions nous verrons tout d'abord comment la flexibilité peut favoriser l'emploi, puis nous verrons quelles sont les limites de la flexibilité et comment elle nuit à l'emploi. Selon l'analyse libérale, la flexibilité favorise l'emploi et la réduction du chômage Pour les libéraux, ce sont les rigidités qui affectent le marché du travail et qui seraient la cause du chômage, en décourageant les entreprises de créer des emplois, et en provoquant des suppressions d'emplois. [...]
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