Dissertation d'économie rédigée et développée à partir d'un plan détaillé sur les relations entre emploi et progrès technique. Dissertation de 1650 mots.
[...] Le progrès technique détruit-il l'emploi ? Introduction : Marx, qui a été le premier à se préoccuper des conséquences des bouleversements techniques sur le système économique était à ce propos très pessimiste ; il pensait que ces changements, considérés comme rentables pour l'entreprise introduisant le nouveau procédé, seraient à long terme néfastes. Au terme d'une longue évolution ponctuée de crises de plus en plus graves, le système capitaliste était conduit à sa perte. Au-delà de l'analyse de Marx qui est contestable, il est légitime de se demander si les bouleversements techniques progrès technique– ont des répercussions sur l'emploi. [...]
[...] Comment expliquer l'écart entre ce que l'on observe au niveau macroéconomique et le sens commun microéconomique ? On vient de voir que tout dépend du rapport entre les gains de productivité et la croissance de la production. Quels peuvent être les déterminants liés à une forte croissance de la production ? . car il est au cœur de la croissance économique et du développement. Le progrès technique est au cœur de la croissance économique créatrice d'emplois. Le progrès technique stimule la demande, ce qui crée des emplois. [...]
[...] Les innovations de procédé restructurent la manière de produire. Ce processus crée et détruit des emplois. L'introduction d'une innovation entraîne un processus de destruction créatrice qui est la destruction des anciens procédés de production, produits, marchés, pour les remplacer par de nouvelles générations. La théorie du déversement Création d'emplois au niveau macroéconomique et donc compatible avec des destructions ponctuelles. Sur le long terme, c'est toujours le processus global qui l'a emporté, avec une réduction du temps de travail et des progrès socio-économiques. [...]
[...] En outre, Alfred Sauvy pense que l'étendue des besoins est illimitée, suscitée par l'apparition de nouveaux produits. Il n'y a donc aucun risque de saturation de la demande. Une mutation des qualifications. Problème : Il est vrai que ce processus est très dur pour ceux qui perdent leur emploi. De plus, rien ne dit que les emplois créent seront pour eux (problème de la qualification). C'est à la société d'assumer les conséquences de ses choix économiques et techniques et c'est à la société d'organiser le partage des revenus et des emplois non qualifiés. [...]
[...] Le progrès technique entraîne il est vrai une hausse du niveau de qualification des emplois. D'où un risque de chômage de longue durée pour les actifs dont le niveau de formation est insuffisant. Quand la productivité du travail croit plus vite que la production, à temps de travail inchangé, le nombre d'actifs employés diminue. Le progrès technique peut réduire des emplois ponctuellement (au niveau microéconomique) voire provoquer du chômage localement. Mais au niveau macroéconomique, les choses sont plus complexes : le chômage dépend des évolutions de la population active et du solde global des créations d'emplois. [...]
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