Dissertation d'économie sur les compatibilités entre salaire et emploi ? Quel est l'effet d'une baisse de salaire sur l'emploi, ou d'une hausse ? Comment faire pour atteindre le plein emploi ou réduire le salaire ?
[...] Conclusion : Le salaire ne serait pas toujours l'ennemi de l'emploi : Chirac en a fait un des points de sa campagne en 1995 : la feuille de paie n'est pas l'ennemi de l'emploi On aurait pu y voir, une position nettement keynésienne. Qui a raison ? Il est difficile de trancher car les théories libérales comme keynésiennes apparaissent cohérentes. [...]
[...] Le salarié compare alors son salaire réel avec sa renonciation au loisir soir la désutilité du travail. Les néoclassiques estiment que le travail est source de désutilité, mais n'a une utilité qu'indirecte par le revenu et la consommation. Selon les néoclassiques, employeurs et demandeurs d'emploi se retrouve sur un marché du travail qui doit parfaitement fonctionner et aboutir au plein emploi si il y a concurrence pure et parfaite. Baisser le coût du travail va en augmenter la demande : Pour qu'il y ait plein emploi il faut qu'il y ait concurrence pure et parfaite : celle-ci suppose en fait une certaine flexibilité qui permet le retour à l'équilibre, l'autorégulation donc la stabilité de l'équilibre. [...]
[...] là sur le marché du travail l'ajustement se fera sur les quantités d'emploi les plus faibles. Laroque et Salarié estiment de pour une augmentation de 10% du SMIC on aurait des destructions de 300000 emplois. Le coût du travail n'a pas d'effet global mais il semblerait qu'il puisse donc en avoir sur certaines catégories d'emploi : la BDF, l'INSEE utilisent des élasticités entre emploi et coût du travail égales à 0. Donc on part du principe qu'à LT le coût du travail n'a pas d'impact sur l'emploi. [...]
[...] La question est de savoir si la macroéconomie peut être obtenue à partir de la microéconomie. Si ce n'est pas le cas et que la somme des rationalités individuelles n'aboutit pas à la rationalité collective, c'est l'échec de la main invisible. Cependant pour Keynes, on ne peut pas généraliser : pour lui la baisse du coût du travail entraîne avant tout une baisse de la demande effective donc des anticipations négatives des entrepreneurs. Les crises sont des cercles vicieux qui ne peuvent être résolus que par l'Etat. [...]
[...] Cependant c'est oublier que le patron peut les repérer et les licencier . Cependant dans l'idée d'un MT sans imperfection, il n'y a pas de chômage, dans ces conditions la menace du licenciement n'est pas crédible : par conséquent le plein emploi est incompatible avec les bonnes mœurs du prolétariat. C'est alors que surgit le chômage. Le patron se rend compte qu'il lui faut une menace crédible, si il n'y a pas de chômage, il n'y a pas de coût économique en cas de triche. [...]
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