Dissertation (développement structuré) sur la question des liens entre le protectionnisme et le chômage.
[...] En cela la politique vis-à-vis des NPI est dangereuse, puisqu'elle consiste à imposer un libre-échange que nous-même ne respectons pas, à nous protéger de leur concurrence en ralentissant leur croissance au lieu de chercher à être plus compétitifs pour répondre à leur demande qui est due, ne l'oublions pas, à leurs exportations vers nos pays. Il y a là une potentialité de cercle vertueux qui, elle, pourrait mettre fin au chômage. Encore faudrait-il pour cela, redéfinir de nouvelles règles du jeu qui soient équitables pour tous. Première loi fondamentale en économie : Pour tout économiste, il existe un économiste d'avis contraire . La seconde loi de l'économie : . [...]
[...] Le protectionnisme, une mesure temporaire pour renforcer des secteurs fragilisés. Un argument plus actuel, également très courant chez les détracteurs du libre-échange, rend les pays en voie de développement, et surtout les pays émergents ou NPI comme la Corée du Sud, Hong-Kong, Taiwan ou Singapour, auteurs d'une concurrence déloyale puisqu'ils possèdent des coûts de main-d'œuvre moins élevés qu'en Occident. Ce déséquilibre entraînerait par la suite un mouvement de délocalisation d'entreprises, c'est-à-dire leur implantation dans des pays où les travailleurs sont faiblement rémunérés : une véritable catastrophe pour la main-d'œuvre européenne, trop chère, et conséquemment, pour l'emploi. [...]
[...] De même si au niveau national le repli sur soi est pratiquement impossible, il risquerait aujourd'hui de conduire le monde à une situation critique et inextricable. Car tout pays qui refuse d'importer de l'extérieur est passible de voir ses voisins faire de même. Chacun prend donc des mesures de rétorsion contre ses anciens partenaires économiques, en limitant à son tour ses importations en provenance du pays protectionniste. Il rétablit, dans une logique œil pour œil, dent pour dent, 1'équilibre commercial entre les deux pays, tant et si bien qu'après ce que G. [...]
[...] Les politiques de l'emploi successivement actives puis passives, visant à favoriser l'offre puis la demande, ont toutes, jusqu'à présent, plus ou moins échoué. Bien que le protectionnisme apparaisse aux yeux de certains comme une solution pour remédier au chômage en Europe et aux Etats-Unis, ses avantages ne peuvent pallier des inconvénients qui conduiraient au dépérissement des économies nationales et du commerce mondial. Cependant les détracteurs du protectionnisme, qui sont logiquement les défenseurs du libre-échange, sont loin d'appliquer au commerce mondial les règles qu'ils définissent. [...]
[...] Le protectionnisme, une solution insuffisante qui masque de réels problèmes structurels. Les barrières tarifaires ayant été baissées suite aux différents cycles de négociations dans le cadre des accords du GATT (Accord général sur les tarifs et le commerce) puis de l'OMC (Organisation mondiale du commerce créée en 1995) qui réunit les principales nations commerçantes et vise à réduire les droits de douane, ce sont les barrières non-tarifaires et quantitatives qui ont progressé avec l'élaboration de quotas d'importation comme pour les voitures japonaises en Europe, ou encore la conclusion d'accords bilatéraux comme les Accords Multifibres qui visent à limiter l'exportation vers l'Europe de textiles bon marché des NPI, et notamment de Chine. [...]
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