Dissertation sur le sujet : La flexibilité du travail permet-elle de lutter efficacement contre le chômage ? L'analyse de la flexibilité du travail révèle que celle-ci est susceptible de créer une demande de travail supplémentaire, et donc d'inciter les entreprises à embaucher, ce qui réduirait d'autant le chômage endémique dans certains pays développés. Toutefois, elle demeure une solution limitée en raison de ses coûts sociaux et humains considérables.
[...] L''analyse de la flexibilité du travail révèle que celle-ci est susceptible de créer une demande de travail supplémentaire, et donc d'inciter les entreprises à embaucher, ce qui réduirait d'autant le chômage endémique dans certains pays développés. Toutefois, elle demeure une solution limitée en raison de ses coûts sociaux et humains considérables. I. La flexibilité du travail s'accompagne d'effets favorables au travail D''après la théorie libérale économique, la flexibilité du travail s'accompagne indubitablement d'effets positifs. En effet, dans le cadre d'analyse libéral, tout ce qui contribue à éliminer les rigidités don souffre le marché du travail favorise l'emploi. [...]
[...] Or, si la flexibilité du travail s'accompagne certes d'une augmentation de la demande de travail, elle encourage également l''offre. La flexibilité, tout d'abord, permet de réduire les coûts de production, tout en évitant d'éventuels sureffectifs. Ainsi, les entreprises seront encouragées de faire appel à plus de main-d'œuvre. De même, la flexibilitéé salariale permet de réduire les coûts de la main-d'œuvre non salariaux ce qui stimule l'embauche. Les employeurs trouvent donc du travail en échange d'un salaire moins élevéé que celui auquel ils escomptaient. [...]
[...] La flexibilité du travail permet-elle de lutter efficacement contre le chômage? Introduction Aujourd'hui, la demande dans la plupart des pays développés se caractérise par une forte solvabilité, c'est-à-dire que c'est cette demande est assortie d'un fort pouvoir d''achat. Par conséquent, elle se caractérise également par une exigence acérée en matière de qualité des produits. De ce fait, la concurrence sur le marché des biens de consommation ne s'exerce plus par les prix mais par la qualité, en d'autres termes, la concurrence est devenue structurelle. [...]
[...] D'autre part, la flexibilité fonctionnelle, qui peut se définir comme une sorte d'investissement en capital humain par les entreprises, rend les salariés, et notamment aux cadres, plus compétents grâce formations aux nouvelles techniques de production par exemple et les qualifications qu'elle apporte. Plus compétents, les salariés seront aussi plus productifs. Toute chose égale par ailleurs, le même schéma se répète: une baisse des coûts de production rendra possible, et souhaitable , une baisse des prix sur le marché des biens, relançant la consommation et donc l'emploi. [...]
[...] Même lors d'un retour de la croissance économique, les entreprises ont une certaine propensions à recourir à des travailleurs préécaires, en démontre l'augmentation des emplois de ce type après 1993, approfondissant encore plus le décalage qui existe entre travailleurs flexibles et travailleurs non flexibles. D'après l'analyse keynésienne cette situation aboutit à la formation d'un marché du travail primaire où l'emploi est typique (protégé, bien rémunéré) et un marché secondaire où l'emploi est au contraire atypique, c'est-à-dire précaire. La flexibilité du travail s'accompagne d'un autre effet pervers particulièrement redoutable: selon les keynésiens en effet, elle diminue la demande effective en biens de consommation. Or, une baisse de la demande entraîne un ralentissement de l'activité ééconomique. [...]
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