Dissertation portant sur le sujet : La baisse des cotisations sociales permet-elle de réduire le chômage ? Il s'agit de comprendre en quoi la baisse des cotisations sociales fait baisser le chômage par le biais d'une baisse du coût du travail et par le biais d'une stimulation de la consommation des ménages. Puis, de comprendre en quoi la baisse de ces mêmes cotisations peut avoir des effets pervers en augmentant la précarité des travailleurs.
[...] Nous pouvons donc conclure que la baisse des cotisations a deux effets sur l'emploi. Elle peut lui être favorable en stimulant la demande de travail émanant des entreprises (théorie des néo-classiques). Elle peut également lui être favorable par le biais d'une stimulation de la consommation qui aura des répercussions positives sur l'emploi (théorie keynésienne). Néanmoins, la réduction des cotisations sociales peut aussi avoir pour conséquence la montée de la précarité tant dans le domaine de l'emploi que dans le domaine humain. [...]
[...] Or, entre 1989 et 1995, des mesures avaient été prises concernant la baisse des cotisations. La baisse de ces cotisations entraîne aussi des inégalités entre des travailleurs peu qualifiés aux salaires faibles et les autres. Les Etats- Unis illustrent ce genre de société à deux vitesses avec l'apparition des working-poor. Après avoir analysé en quoi la précarité se développait en conséquence de la baisse du coût du travail, démontrons en quoi le chômage peut-il être stimulé par cette baisse. B - LES EFFETS INDESIRABLES DE LA BAISSE DES COTISATIONS SOCIALES SUR L'EMPLOI. [...]
[...] Nous pouvons donc affirmer que la baisse des cotisations sociales a un impact positif sur l'emploi puisqu'elle tend à diminuer le chômage. Pourtant, ses effets ne sont pas toujours désirables. C'est ce que nous tenterons de démontrer dans une seconde partie. II - MAIS LA BAISSE DES CÔTISATIONS SOCIALES PEUT AUSSI AVOIR POUR CONSEQUENCE DES EFFETS INDESIRABLES. Nous verrons dans un premier temps, en quoi la baisse des cotisations sociales peut entraîner de la précarité. Dans un deuxième temps, nous démontrerons en quoi, elle peut également stimuler l'emploi. [...]
[...] Après avoir démontré en quoi la réduction des cotisations sociales pouvaient faire augmenter la demande de travail, analysons ses effets sur la consommation des ménages. B - LA BAISSE DU COÛT DU TRAVAIL STIMULE LA CONSOMMATION DES MENAGES. Si les entreprises voient leur coût du travail diminuer, elles répercuteront cette baisse sur les prix s'assurant plus de compétitivité et d'attrait auprès des consommateurs. Ceux-ci, suivant le jeu de l'offre et la demande consommeront d'avantage. Cela poussera les entreprises à produire plus afin de répondre à la demande croissante de biens et de services des ménages. [...]
[...] Sujet : La baisse des cotisations sociales permet-elle de réduire le chômage ? A priori, on peut affirmer en toute certitude que la clé de la baisse du chômage (qui résulte d'une demande de travail inférieure à l'offre) est la stimulation de l'emploi par le biais d'une baisse des cotisations sociales (cotisations attachées aux salaires perçus par les employés). Mais l'année 2001 nous montre clairement que cette règle n'est pas toujours applicable. En effet, en mars millions de salariés sont en emploi non- qualifiés, c'est à peu près ce même nombre qu'enregistrait l'année 1982. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture