Nous nous intéresserons d'abord aux différentes comptabilisations possibles du chômage, afin de nous rendre compte de la diversité des critères retenus. Ensuite, nous nous pencherons sur les théories néoclassique, keynésienne, marxiste du chômage. Enfin, nous verrons un outil particulier d'analyse du chômage, ainsi qu'un exemple de politique d'emploi...
[...] Projet de loi relatif aux salaires, au temps de travail et au développement de l'emploi. Il comprend trois grands chapitres : L'harmonisation du SMIC La baisse des cotisations patronales L'assouplissement des 35h Il existe actuellement 6 SMICs créés par les lois Aubry. Le nouveau gouvernement dénonce le fait que plus les salariés sont passés tôt au 35h, plus leur SMIC est bas , ce qui prouve que les lois Aubry ont créé une machine à geler le pouvoir d'achat La politique visant à niveler les SMIC par le haut se conçoit donc comme une politique d'emploi d'inspiration directement keynésienne puisqu'elle vise à augmenter le pouvoir d'achat des smicards (augmentation annoncée de sur 3 ans). [...]
[...] La variation de la production provient d'un emploi supplémentaire sur un équipement constant. Mais le niveau de la production atteint ne correspond pas obligatoirement au niveau de plein emploi. Le niveau de l'emploi ne correspond pas forcément à la population active. Un chômage involontaire est donc possible. Ainsi, le seul fait qu'il existe une insuffisance de la demande effective peut arrêter et arrête souvent l'augmentation de l'emploi avant qu'il ait atteint son maximum. La raison pour laquelle le niveau de la demande effective peut être insuffisant pour atteindre l'équilibre de plein emploi est à rechercher dans l'existence d'une trappe à liquidité En effet, l'épargne peut se diviser en deux parties : - La première est de l'épargne qui se transforme en investissement, composante de la demande. [...]
[...] par le déficit budgétaire (politique de grands travaux). Un effet multiplicateur, appelé multiplicateur keynésien, amplifie la relance. L'accroissement initial de l'investissement provoque un accroissement plus que proportionnel de la demande, donc de la production et du revenu. Plus la propension à consommer est forte, i.e. une partie importante du revenu créé par l'investissement est réintroduite dans le circuit, plus l'effet multiplicateur est important. Il faut également noter que l'augmentation du revenu n'induit pas automatiquement un accroissement proportionnel de la demande. [...]
[...] Ainsi, plus les taux de salaires sont hauts, plus il y aura de volonté de travailler, c'est à dire d'offre de travail. La courbe d'offre de travail est donc fonction croissante du taux de salaire. Du côté de l'employeur, il faut considérer la productivité marginale qui est dite décroissante des facteurs de production. En effet, s'il n'y a aucun investissement en outils de production, la productivité marginale de nouveaux employés diminue car on s'éloigne alors de la combinaison techniquement optimale. [...]
[...] Quelques exemples de politiques d'emploi La courbe de Phillips Le plan Raffarin La question de la flexibilité : Quelles solutions, quel impact des politiques d'emploi ? 14 En conclusion 15 Introduction : Généralités sur la notion de chômage La population active comprend la population active occupée et les chômeurs. Ces derniers se distinguent des inactifs car c'est contre leur volonté qu'ils sont privés d'emploi. Il est nécessaire de quantifier le chômage, mais il est possible de le faire différemment, selon les critères que l'on retient. [...]
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