Croissance, résorber le chômage, courbe de Beveridge, système keynésien, chocs pétroliers, crise des subprimes, chômage de masse, PIB Produit Intérieur Brut, Adam Smith, Jean-Baptiste Say, Etat providence, interventionnisme, inflation, coût du travail
"Si le plein-emploi n'est pas conquis ou conservé, aucune liberté ne sera sauvée, car pour beaucoup elle n'aura pas de sens". Cette phrase de William BEVERIDGE, économiste et homme politique britannique du 20e siècle, s'adresse aux politiques possibles pour résorber le chômage par l'état. Il avait créé une courbe similaire à celle de la courbe de Philips d'un auteur classique nommé Friedman. La courbe de BEVERIDGE met en relation le nombre de chômeurs et les emplois vacants, ainsi il a pu déduire quels seront les outils nécessaires au plein-emploi dont l'allocation chômage. Par sa courbe, il se rendra compte des dysfonctionnements du marché du travail qui ne peuvent être résolus qu'au moyen de politiques structurelles, tandis que Friedman était partisan de la politique conjoncturelle. On appelle donc ce système un système beveridgien où l'état est providence. Ce système keynésien prône une intervention active de l'état. La France fait donc partie de ce système du moins dans sa politique au niveau socio-économique.
[...] Pour Keynes il faudrait donc un État providence (comme le disent les libéraux), mais en ajoutant une politique d'investissement pour accroitre la demande ,par le biais de la monnaie (expansionniste) afin de diminuer les taux d'intérêt et les taux directeurs pour augmenter la croissance et qu'elle résorbe le chômage à son tour. II. Les limites socio-économiques de la réduction du taux de chômage par la croissance Nous allons voir dans cette seconde partie que l'augmentation du taux de chômage peut-être bénéfique pour les marxistes. Ils jugeront utiles pour le bon déroulement des administrations publiques. [...]
[...] La seconde limite est que pour créer de l'emploi il faut inciter les entreprises à embaucher, or en période de récession économique il est difficile de le faire. Ainsi, l'état verserait des subventions aux entreprises, supprimerait les cotisations sociales . Cela va à l'encontre de la politique de rigueur de l'état qui est de diminuer ses dépenses pour augmenter ses recettes. Mais, elle est en adéquation aux valeurs marxistes, car il s'agirait également de réduire l'assurance-chômage afin que cette « armée de réserve » cherche un emploi. [...]
[...] Les relations problématiques et bénéfiques entre la croissance et le chômage La croissance en lui-même constitue un problème pour le chômage selon différents auteurs, la croissance va de pair avec le chômage. A priori, le chômage ne pourrait pas augmenter sans la croissance, nous allons voir si c'est le cas dans cette première partie. La croissance serait donc un outil bénéfique pour la réduction du taux de chômage. Elle est d'autant plus bénéfique, car le chômage a un enjeu considérable au niveau économique, politique et social. Cependant, les théories traditionnelles sur le marché du travail sont divergentes entre les néo-classiques et les keynésiens sur les effets du chômage à la croissance. [...]
[...] D'après la loi d'Okun par un économiste américain, il faudrait une croissance de pour stabiliser le chômage. Il établit une relation linéaire empirique entre le taux de croissance (du PIB) et la variation du taux de chômage. En dessous d'un certain seuil de croissance, le chômage augmente ; au-dessus de ce seuil, il diminue, à élasticité constante. De ce que nous avons dit précédemment, la flexibilité du travail est bien un élément qui engendre de la croissance et donc de l'emploi. [...]
[...] La substitution du facteur capital au facteur travail réduit la demande sur le marché du travail. Il y a donc un phénomène de délocalisation qui s'en suit, mais cela peut générer de nouveaux secteurs. Pour finir, le plein emploi va de pair à l'inflation qui augmenterait le coût du travail. De plus, la croissance suivie d'une baisse du taux de chômage rendrait l'offre plus rare et il faudrait agir sur l'offre libérale. Il ressort donc de notre analyse que l'examen des relations entre la croissance et la diminution du taux de chômage est ambivalent selon cette double logique de création et de destruction d'emplois. [...]
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