L'emploi est un sujet qui préoccupe tout le monde, aussi bien actifs que chômeurs. Son compère, le chômage demeure aujourd'hui l'un des sujets prépondérants et récurrents de l'actualité. Il transforme la structure sociale de la société, bouleverse la vie des plus touchés, tout en suscitant l'inquiétude. Il est au cœur des débats politiques depuis les trente glorieuses et, de fait, la population juge l'efficacité d'un gouvernement notamment sur sa politique d'emploi et la baisse (ou non) du chômage pendant l'exercice. Le chômage demeure, dans la réflexion économique actuelle, un sujet de confrontation.
La croissance économique est l'augmentation durable de la quantité de richesses produites par une économie. En pratique, l'indicateur utilisé est le produit intérieur brut ou PIB, et le taux de croissance est le taux de variation du PIB. C'est une production de richesses. Il apparaît donc logique qu'en soit, une croissance économique soit créatrice d'emplois.
Et pourtant une telle déduction demeure beaucoup trop simpliste pour être réaliste. En effet, nombreux sont les facteurs rentrant en compte dans cette relation entre croissance économique et emplois. Les principaux facteurs sont surtout rattachés à l'emploi et au chômage proprement dits (définitions, structures etc.), les différentes politiques économiques en place dans les pays jouent aussi un rôle certain. Si la croissance n'est pas seule à pouvoir agir pour l'emploi, quelles sont les autres possibilités qui se mettent en placent actuellement pour lutter contre le chômage ?
[...] Cela a permis un rétablissement de la compétitivité économique du pays. L'autre point fort est que la productivité a progressé à un rythme ralenti (croissance plus riche en emplois). Cette approche plutôt libérale de l'emploi a pour point fort que la baisse des salaires a concerné toutes les classes sociales et pas seulement les faibles revenus Les implications politiques Ces dernières années la création d'emplois l'a emporté sur les gains de productivité mais cela ne peut pas continuer éternellement. De plus cette création d'emplois a été en partie permise par les 35 heures et les effets de cette politique, comme celle des emplois jeunes vont finir par diminuer. [...]
[...] Les seconds à l'encontre, sont en compétition entre eux, s'ils sont moins performants ils peuvent bien sûr perdre leur emploi mais la structure de la demande restant la même, cette perte d'emploi se traduira par l'embauche d'une autre personne active pour la remplacer. En termes de chômage global sur un territoire, ces deux types d'emplois n'influent donc pas de la même façon. L'idée de compétition est aussi à un autre niveau générateur de chômage. Lorsque l'on observe la différence entre les emplois marchands et les emplois non-marchands, cela semble flagrant. Les emplois non-marchands regroupent les emplois de services, de santé, d'aide sociale et socioculturelle comme l'éducation par exemple. Si une demande de service à la personne augmente, c'est autant d'emplois supplémentaires créés. [...]
[...] Segalen Bordeaux II Département de sociologie Di Roberto René ; Durand-Lasserve Maÿlis polycopié du cours de licence 1ère année. [En ligne]. http://www.sociologie.u-bordeaux2.fr/formations/fichesdecours/chomage.pdf (page consultée le 14 janvier 2007) Pierre-Noël Giraud. Chômage ou inégalités : est-ce la seule alternative ? in site du CERNA [ En ligne]. [...]
[...] Les chômeuses sont plus nombreuses que les chômeurs. Enfin on peut constater que les seniors bénéficient d'un taux de chômage très faible ( pour les plus de 54 ans contre pour les 25- 54 ans et pour les 15-24 ans). Cependant, tout cela est à nuancer car les mesures du chômage ne sont pas forcement 100% fiables et précises et dépendent de la définition que les organismes d'enquête donnent au chômage. c. Ses indicateurs et sa mesure Il faut en effet prendre en compte que suivant l'indicateur étudié, les résultats sont différents. [...]
[...] Le chômage et ses solutions 1. Du plein emploi au sous emploi Le plein emploi est atteint lorsque l'offre de travail des actifs est égale à la demande des entreprises, ne reste alors que le chômage volontaire et le chômage frictionnel (personnes entre deux postes). Cependant le plein emploi doit aussi permettre à chacun de trouver un travail correspondant à ses compétences et aspirations. En effet aujourd'hui un grand nombre de personnes occupent un poste pour lequel elles sont surqualifiées et des employés en temps partiel aimeraient eux travailler plus. [...]
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