La richesse d'un pays se détermine par son niveau de production et donc par son niveau d'emploi. La population est divisée en deux catégories : la population active et la population non-active. Selon l'INSEE, la population active est l'ensemble des personnes déclarant rechercher ou exercer une activité professionnelle rémunérée. Les chômeurs font partie de la population active. Toujours selon l'INSEE, toute personne n'ayant pas de travail rémunéré mais en âge de travailler et recherchant activement du travail est considérée comme au chômage. La population active peut également être divisée en deux sous-groupes : la population active occupée et la population active inoccupée (les chômeurs). La population inactive est, selon l'INSEE, l'ensemble des personnes n'exerçant pas d'activité professionnelle rémunérée et n'en recherchant pas. Les personnes actives reçoivent en échange de leur travail une somme d'argent précisée dans le contrat de travail, c'est le salaire.
La France à l'une des durées de travail les plus faibles ; les 35 heures de travail réglementaires par semaine font que les Français travaillent beaucoup moins que leurs voisins européens. Il devient nécessaire de modifier cette situation car la richesse d'un pays dépend du niveau de sa production. Or, pour produire plus, il faut travailler plus. Il est dit que la France a un niveau de productivité plus élevé que les Etats-Unis « Chaque Français produit 5% de plus par heure travaillée qu'un Américain et 35% de moins que lui au long de sa vie active » . C'est vrai si on regarde la production par heure, mais eux Etats-Unis plus de gens travaillent plus longtemps et ils ont donc au final une production plus élevée.
De plus, Richard Hiault rapporte dans son article "Compétitivité : les Etats-Unis retrouvent la première place mondiale" que ce sont en fait les Américains qui sont les plus productifs grâce à « une économie particulièrement compétitive ». Dans l'article "Travailler plus pour gagner plus : encore un effort Monsieur le Président !", écrit par Pierre Cahuc et André Zylberberg, les deux auteurs proposent de « simplifier le code du travail », de le rendre moins lourd pour les entreprises qui sont soumises à de nombreuses charges. Il faudrait aussi envisager de pouvoir travailler le dimanche et il a été proposé aux entreprises de racheter les RTT des employés. En fait, d'après cet article, il faudrait réformer le Code du travail. C'est la conclusion à laquelle arrivent tous les articles concernant ce sujet parus ces derniers jours. On peut encore citer Les députés UMP veulent avoir le dernier mot sur le rapport Attali, sous la plume de Jean-Christophe Chanut. Dans cet article, Chanut rapporte que les députés UMP souhaiteraient simplifier les mesures de licenciement notamment par l'instauration du pouvoir d'invoquer un « manque de compétitivité ».
Cet article s'appuie sur le rapport ATTALI. Ce rapport a été rendu au Président de la République Nicolas Sarkozy par Jacques Attali, un économiste français, ancien conseiller de François Mitterrand. Attali avait été chargé par le Président de la République de faire un rapport sur « les freins de la croissance en France ». Dans ce rapport, Attali propose plusieurs idées de réforme qui pourraient améliorer la croissance en France et donc augmenter le niveau d'emploi.
La décision fondamentale numéro 11 propose ainsi de « réduire le coût du travail pour toutes les entreprises en transférant une partie des cotisations sociales vers la contribution sociale généralisée et la TVA. » Attali propose en fait de compenser la baisse des cotisations sociales en augmentant la TVA. Dans la décision fondamentale n°14 il est dit « d'ouvrir très largement les professions réglementées à la concurrence sans nuire à la qualité des services rendus », cela permettrait de mettre fin au monopole de certaines entreprises et créerait un marché concurrentiel et donc plus dynamique. Dans la décision fondamentale n°12, Attali aborde le problème des retraites : « Laisser à tout salarié le libre choix de poursuivre une activité sans aucune limite d'âge (une fois acquise la durée minimum de cotisation) en bénéficiant, a compter de 65 ans, d'une augmentation proportionnelle de sa retraite et en supprimant tous les obstacles au cumul emploi retraite, et tous les dispositifs de préretraite », il faut permettre aux personnes le souhaitant, de travailler après la date de leur retraite. De plus, il faut supprimer tous les systèmes permettant de partir en retraite plus tôt. On voit qu'il faut impérativement retravailler le temps de travail. Il faut réussir à augmenter la production, la France est aujourd'hui plus un pays de service, il faudrait revaloriser le secteur industriel. Dans l'article "La réforme du statut d'entrepreneur indépendant à l'étude", de Fabien Piliu, les auteurs annoncent aussi un remaniement du statut d'entrepreneur car il a été observé que la simplification des démarches administratives pour créer une entreprise augmentait le travail des indépendants.
Les salaires ont aussi un impact sur le niveau d'emploi. Chaque modification des bas salaires a un impact sur le taux de chômage. Si le niveau du salaire minimum est élevé les entreprises vont embaucher peu de salariés peu qualifiés. Si les salaires augmentent les charges payées par l'entreprise seront plus importantes. Pour maintenir sa productivité l'entreprise devra diminuer ses effectifs ou augmenter ses prix de vente. Cette dernière solution aurait des conséquences inflationnistes.
[...] Il convient, maintenant, de s'interroger sur les sources des gains de productivité. On dénombre trois facteurs : l'augmentation de l'intensité capitalistique, la qualité du travail et enfin la progression de la productivité totale des facteurs. L'augmentation de l'intensité capitalistique est l'augmentation du capital physique par heure travaillée, ou l'amélioration de la qualité de ce capital. Le second facteur décrit l'évolution de la compétence des employés, en particulier la formation. Enfin, la productivité totale des facteurs regroupe le progrès technique non incorporé dans les facteurs de production, c'est-à-dire ce qui ne peut être expliqué par leur seule augmentation. [...]
[...] En effet, l'offre d'augmenter les facteurs capital et travail et permet ainsi d'augmenter à la fois la consommation et l'épargne. Or, cela est dû aux mouvements des taux d'intérêt : en plaçant l'épargne sur le marché on voit une augmentation de l'offre de fond et une baisse du taux d'intérêt, ce qui entraîne une augmentation des emprunts (par les entrepreneurs) Cette baisse du taux d'intérêt se poursuivra jusqu'à ce que l'épargne soit empruntée et il n'y aura pas de fuite hors du circuit économique. La demande globale (consommation et investissements) sera égale à l'offre totale. [...]
[...] C'est donc un cercle vertueux qui augmenterait le niveau d'emploi. Cependant, tout n'est pas exactement pareil en pratique : le rachat des RTT est mal perçu. Les salariés n'ont pas forcément envie de travailler plus pour gagner plus, et de plus les employeurs n'ont pas forcément envie non plus de débourser plus. Par exemple à Eau de Paris, la compagnie a d'ores et déjà annoncé qu'elle ne rachèterait que 3 jours par an. Il ne faut pas non plus oublier que c'est un coût déclare Pascal Bernard, DRH à Eau de Paris. [...]
[...] La richesse d'un pays se détermine par son niveau de production et donc par son niveau d'emploi. La population est divisée en deux catégories : la population active et la population non active. Selon l'INSEE, la population active est l'ensemble des personnes déclarant rechercher ou exercer une activité professionnelle rémunérée. Les chômeurs font partie de la population active. Toujours selon l'INSEE, toute personne n'ayant pas de travail rémunéré mais en âge de travailler et recherchant activement du travail est considérée comme au chômage. [...]
[...] Cela explique en partie le niveau de chômage. Il est donc nécessaire d'effectuer des réformes de ces modalités beaucoup trop lourdes, sans pour autant toutes les supprimer. Il est nécessaire de revenir sur le salaire minimum imposé aux entrepreneurs. De plus la France a une politique protectrice envers ses employés. Cela est bénéfique lorsque l'économie va mal, mais cela empêche les entrepreneurs d'embaucher lorsqu'elle va bien. Il faut trouver un juste équilibre entre protection des employés et protection des chômeurs. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture