Comparaison des marchés du travail européens

Résumé du document

Ce rapport a pour but de synthétiser, analyser et interpréter un tableau de données, portant sur une comparaison des marchés du travail européens, et plus particulièrement sur les cadres des négociations salariales.
Cette base de données comporte 15 individus, à savoir 15 pays européens et 8 variables relatives aux négociations salariales.
Elle provient du livret « Economie et Statistique » n°332-333, 2000 2/3 (2ème trimestre).

Extraits

[...] Ressors de cette analyse 2 principaux pays : l'Espagne qui se distingue par une distance à l'origine élevée, une coordonnée élevée pour l'axe ce qui entraîne une forte contribution de ce pays à la formation de cet axe, et donc ainsi une bonne explication de cet individu par cet axe d'information ; la Grèce qui se caractérise par une contribution pour plus de moitié à la construction de l'axe et donc une bonne explication de cet individu par cet axe. Après avoir analysé les individus et les variables d'un point de vue statistique, il semble intéressant d'étudier ces pays et leurs caractéristiques relatives au marché du travail, notamment à l'aide de groupements. B. Analyse économique L'ACP doit permettre de constater les différences entre pays mais également les ressemblances. Dans notre étude des différents marchés du travail européens, nous pouvons effectivement remarquer des similitudes entre pays et faire des groupements de pays. [...]

[...] Enfin, la variable Taux de couverture des conventions collectives participe majoritairement à la formation de l'axe 4 (60,84%). Cette variable a aussi vu sa participation augmenter de près de 20%. Elle contribue à elle seule pour plus de moitié à la constitution de cet axe. Ainsi, nous pouvons expliquer ces évolutions à l'aide du tableau de données initial. En effet, le Royaume-Uni se caractérisait par une faible importance des comités d'entreprise. Donc son retrait a augmenté le poids de cette variable pour l'axe 3. [...]

[...] La Grèce est le mieux expliquée par l'axe 2 mais très peu par l'axe 4 (0,02). Considérons le 1er plan factoriel : axe 1 axe 2 : Espagne : 0,83+0,01 = 0,84 Allemagne : 0,01+0,03 = 0,04 Ainsi, l'Espagne est mieux représentée que l'Allemagne sur le 1er plan. L'Allemagne est mieux représentée sur l'axe 3 (0,48). Sur le plan défini par les axes 2 et 3 : Grèce : 0,80+0,08 = 0,88 Norvège : 0,00+0,01 = 0,01 La Grèce est mieux représentée sur ce plan que la Norvège. [...]

[...] Cet axe est donc tiré par ce pays. La Grèce participe pour plus de moitié à la construction de l'axe 2 Ce pays a donc vu sa contribution augmenter de près de ce qui s'explique par le fait que le Royaume-Uni ne participait que très faiblement à la formation de cet axe. L'Irlande participe le plus à la construction de l'axe 3 Là aussi, l'influence de ce pays a augmenté de près de ce qui est notamment dû au fait que le Royaume-Uni n'intervenait pas du tout dans la formation de cet axe. [...]

[...] Par ailleurs, la variance associée à la projection des individus actifs sur le 1er axe vaut 3,2674. L'axe 2 explique 25,35% du tableau, sachant qu'il est indépendant de l'axe 1 et qu'il ne fait que compléter l'information donnée par le 1er axe. Le pourcentage cumulé des deux premiers axes est de 66,19%. L'axe 3 explique 12,28% du tableau, l'axe 3 étant indépendant des deux premiers et les trois premiers axes expliquent en pourcentage cumulé 78,47% du tableau. Enfin, l'axe 4 explique 8,36% du tableau et est indépendant des trois premiers. [...]