En France, quatre millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté actuellement. Le chômage qui fut inventé en 1958 par les associations de l'industrie et du commerce indemnise ceux qui ont cotisés. Mais l'allocation est dégressive tous les mois de 30% ce qui peut engendrer de la pauvreté à terme. Le bureau international du travail entend par chômeur : toute personne qui recherche activement un emploi, qui n'a pas travaillé dans les 15 jours qui précédent son inscription et qui est disponible rapidement. Cependant, indemniser le chômage ne suffit pas, il faut aussi l'endiguer. La croissance économique renvoie à une augmentation durable de la production de bien et services (...)
[...] Ces facteurs économiques sont aussi sociologiques car le secteur tertiaire a modifié la vie des individus : féminisation des emplois par exemple. Il faut donc relativiser l'impact du secteur tertiaire sur le chômage. Toutefois le chômage aura tendance à diminuer avec le facteur démographique : le vieillissement de la population active qui partira prochainement en retraite laissera place aux actifs qui cherchent un emploi. Comme on a pu le voir, le chômage peut être diminué à la manière des keynésiens en relançant la consommation mais également avec les méthodes des économistes classiques. [...]
[...] On parle alors d'une politique structurelle à l'inverse de la politique keynésienne ou conjoncturelle. Mais, la flexibilité contribue à la réduction du chômage. La flexibilité est une politique de gestion de la main d'œuvre qui a pour but d'adapter la production et les emplois correspondant aux fluctuations rapides de la demande. On distingue plusieurs types de flexibilité : la flexibilité quantitative interne qui joue un rôle sur le nombre des effectifs de l'entreprise, la flexibilité fonctionnelle qui se base sur une plus grande polyvalence des salariés, l'externalisation qui déplace une partie de la production pour que les risques conjoncturels soient supportés par le sous traitant. [...]
[...] Cependant, indemniser le chômage ne suffit pas, il faut aussi l'endiguer. La croissance économique renvoie à une augmentation durable de la production de bien et services. Est-il possible de réduire le chômage seulement avec la croissance économique ? Dans un premier temps, nous verrons que la croissance économique joue un rôle essentiel dans la régulation du chômage et dans un second temps nous nous attacherons a souligner que la croissance économique ne suffit pas à elle seule pour diminuer le chômage et qu'il existe d'autres solutions. [...]
[...] Néanmoins, bien que la croissance économique soit importante pour réduire le chômage, d'autres solutions sont tout aussi efficaces. Les économistes classiques s'opposent à la thèse keynésienne. Ils ne voient pas dans le salaire un revenu mais un coût que les entreprises supportent. Cette thèse s'appuie sur les hypothèses suivantes : tout d'abord l'hypothèse de l'homogénéité du facteur travail, c'est-à-dire que les salariés ne sont pas différents des uns des autres ; ensuite elle s'appuie sur la libre circulation de l'information au sein de l'entreprise ce qui est difficilement concevable avec les hiérarchies et les statuts ; enfin elle suppose la mobilité professionnelle des individus, sans tenir compte des choix individuels du salarié. [...]
[...] Le chômage a souvent été diminué de nos jours par l'association de la politique conjoncturelle et structurelle car c'est avec le juste milieu entre les deux que les gouvernements trouvent les bonnes solutions. On peut toutefois se demande si la France arrivera un jour à résorber totalement le chômage sans que la pauvreté ne s'installe chez certaines populations comme aux Etats-Unis ? Sciences économiques et sociales Sujet dissertation La réduction du chômage dépend elle uniquement de la croissance économique ? [...]
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