Chômage des jeunes diplômés, chômage conjoncturel, chômage structurel, conjoncture économique, croissance économique, marché du travail, démocratisation de l'enseignement, jeunes actifs, emplois qualifiés, expérience professionnelle, population active
Le chômage est l'une des principales préoccupations de nos jours après la croissance économique qui a une influence directe sur ce dernier. Lorsque le sujet du chômage est abordé aux journaux télévisés ou dans les articles de presse et que certains détails sont donnés en termes d'analyse, l'"archétype" du chômeur qui est donné, si l'on peut dire ainsi, est le suivant : jeune, peu diplômé et/ou femme. Il faut distinguer le chômage conjoncturel et le chômage structurel. Le chômage conjoncturel est lié à la conjoncture économique.
[...] Cependant, en ce qui concerne les seniors les enjeux ne sont pas les mêmes. Les jeunes font partie avec les seniors de la catégorie la plus touchée par le chômage par rapport à l'ensemble de la population active. On peut finir en disant que tout l'enjeu est d'orienter les jeunes vers des formations avec de nombreux débouchés pour ne pas fabriquer de nombreux chômeurs et de mener des politiques volontaristes afin de faciliter par ailleurs l'accès à un premier emploi. [...]
[...] Le chômage des jeunes diplômés En 2007, le taux de chômage des jeunes avec un bac+2 étaient de entre 1 et 4 ans après l'obtention du diplôme. Il a progressé en 2012 pour atteindre puis et revenu au niveau de 2007 en 2017 alors même que le taux de chômage de l'ensemble des actifs à progresser entre 2007 et 2017. En effet, le taux de chômage pour l'ensemble des actifs est passé de en 2007 à en 2017 et le taux de chômage des jeunes diplômés et de aux deux dates. [...]
[...] On note donc sur 15 ans, une légère hausse du taux d'activité des jeunes femmes de 15 à 24 ans. Les femmes continuent à chercher leur indépendance financière en travaillant ou la hausse du taux d'activité féminin peut également s'expliquer par la hausse du chômage de leur conjoint qui les encourage à entrer sur le marché du travail. Par ailleurs, la baisse du taux d'activité entre 1990 et 2010 pour les jeunes, hommes et femmes s'explique par l'allongement des études entre les deux périodes. [...]
[...] Le « risque » d'être au chômage sans diplôme est 3 fois plus élevé qu'avec un diplôme. Les jeunes diplômés sont donc moins confrontés au chômage que les jeunes non diplômés. On peut donc affirmer que dans une certaine mesure le diplôme « protège » du chômage. Toutefois, on peut se demander si le diplôme est « suffisant » pour se préserver du chômage. Nous verrons que d'autres éléments sont à prendre en considération. II. Le diplôme protège-t-il vraiment du chômage ? A. Évolution du marché du travail On observe une hausse conséquente des emplois qualifiés. [...]
[...] - En 2015, parmi les hommes de 45-54 ans ont un niveau d'études de bac+2 ou un niveau supérieur. Ainsi, le niveau de diplôme augmente de génération en génération. L'enseignement tend à se démocratiser. Le nombre de jeunes actifs diplômés augmente, mais le nombre de postes qualifiés augmente-t-il dans les mêmes proportions ? Le chômage des jeunes qualifiés peut donc trouver son origine dans le fait que le bac+5 est aujourd'hui presque devenu la norme en termes de niveau de formation des jeunes actifs. B. [...]
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