Le chômage des jeunes
Le quotidien 20 minutes du 20 octobre 2010 a publié un article (« Cohen/Heyer : réforme des retraites vs.chômage des jeunes ») relatif à la réforme des retraites. Deux économistes ont donné leurs avis concernant la question des retraites et le travail des jeunes. Leurs points de vue étant totalement divergents. Selon l'économiste Elie Cohen: « La réforme des retraites n'aura pas d'impact [sur le chômage des jeunes] ". Il ajoute que « Cette idée que les départs à la retraite favorisent l'emploi des jeunes ne peut se vérifier que dans des marchés fermés comme la fonction publique, pour le reste c'est complètement faux ». Cependant, selon un autre économiste, Heyer, « il y a un effet file d'attente : celui qui part à la retraite est remplacé par un autre senior plus jeune et ainsi de suite ». La majorité des jeunes penche plus du côté de Heyer et sont ainsi allés montrer leurs mécontentements à de nombreuses reprises lors des manifestations contre la réforme des retraites.
[...] Les jeunes des quartiers populaires sont deux fois plus touchés. Ainsi, dans les zones urbaines sensibles le taux de chômage des jeunes actifs a frôlé les 30% en 2009. "La probabilité d'un jeune actif d'être au chômage plutôt qu'en emploi est environ deux fois plus forte en ZUS que pour l'ensemble de la métropole, sans variation significative entre 2003 et 2009" (le monde). Chaque jeune ne possède pas les mêmes chances sur le marché du travail selon son lieu d'habitation ou encore selon la classe sociale à laquelle il appartient. [...]
[...] L'expérience pose aussi problème pour l'entrée dans le monde du travail. La rigidité du marché du travail et la forte protection des salariés en France ont pour conséquence d'exclure les jeunes de l'emploi. Les entreprises n'ont pas le droit à l'erreur et ont donc un niveau d'exigence très élevé. Cependant, même en ayant un niveau d'études élevé les jeunes ont peu d'expérience. Ainsi, de nombreuses portes se ferment pour les jeunes malgré le fait qu'ils possèdent une formation reconnue. Tout cela reste assez contradictoire: si les entreprises ne laissent pas la chance aux jeunes diplômés de travailler, ceux-ci ne peuvent pas avoir d'expérience. [...]
[...] L'Espagne à un taux de chômage de 44,5% chez les jeunes de moins de 25 ans. "Jusqu'à 90% des licenciements en Espagne ont concerné des contrats temporaires et les jeunes ont souvent ce type de contrats", a convenu le ministre espagnol du Travail Celestino Corbacho. Le gouvernement espagnol, qui a annoncé un plan d'austérité sur trois ans, compte débloquer une enveloppe de 300 millions d'euros pour la formation de sa jeunesse. On peut aussi prendre en compte le cas de l'Irlande. [...]
[...] Le taux de chômage des jeunes doit être interprété avec précaution. Il correspond en effet à la proportion de chômeurs parmi les jeunes actifs, c'est-à-dire disposant d'un emploi ou en recherchant un. La jeunesse étant, elle, définie par les statisticiens comme la classe d'âge allant de 15 à 24 ans. Tout d'abord, nous allons voir les raisons du chômage des jeunes puis les solutions mises en place pour lutter contre celui-ci. les raisons du chômage des jeunes Selon un article du figaro du 5 novembre 2010, le taux de chômage des jeunes culmine aujourd'hui à presque 25% en France. [...]
[...] On peut voir que les jeunes qui ont le moins de formation trouvent plus difficilement du travail. Et pourtant un article du monde du 2 novembre 2010 précise que La forte dégradation de la situation économique ne semble pas avoir incité les jeunes à prolonger davantage leurs études En effet des jeunes sortent du système scolaire sans diplôme. L'échec scolaire est souvent dû à un mode d'apprentissage qui refuse de mettre l'élève au centre de la pédagogie, comme c'est le cas dans les pays scandinaves, notamment la Finlande. [...]
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