Selon la théorie libérale, le fort taux de chômage en France s'expliquerait par une législation du marché du travail trop contraignante pour les employeurs.
[...] Mais cette flexibilité du travail à long terme, comme l'estime les Keynésiens, pourrait aggraver la situation du chômage. Dans tout les cas la flexibilité engendrerait une précarisation de la société qui consommerait moins. Par conséquent présence d'un cercle vicieux qui laisse entendre qu'une plus grande flexibilité n'est pas une solution au problème du chômage. Comment expliquer un si grand nombre de chômeurs en France alors que dans certains secteurs comme le BTP ou la restauration la demande en main d'oeuvre est très forte ? [...]
[...] La baisse des coûts liés au licenciement et à l'embauche a permis, aux Etats-Unis, une baisse du taux de chômage. En effet entre 1997 et 2005 ce taux à globalement baissé puisqu'il est de en 2005 contre en 1997 (doc1 et 5). Tendance identique au Royaume-Uni où nous constatons une baisse de prés de 39% du taux de chômage entre 1997 et 2005 A travers ces exemples nous constatons que le taux de chômage a baissé grâce à une plus grande flexibilité. [...]
[...] On constate ce phénomène au Royaume-Uni et aux Etats-Unis adeptes de la flexibilité où la pauvreté est assez importante. De même nous constatons une augmentation du stress chez les salariés en situation précaire. Donc des problèmes de santé. Cette dualisation de la société et l'augmentation de la pauvreté n'aura-t- elle pas des conséquences sur l'économie ? B. A terme perturbe l'économie Depuis 1982, il y'a une hausse de la part dans la population active des salariés ayant un emploi précaire. [...]
[...] En effet lorsque l'on a un emploi précaire tout devient plus difficile comme l'accès au logement ou aux crédits à la consommation. Ainsi la croissance attendue grâce à la flexibilité n'intervient pas (doc4) d'autant plus que les salariés en situation précaire préfèrent épargner ne sachant pas ce que demain leur réserve ! Conséquence de la flexibilité des entreprises, lorsqu'elles licencient, les nouveaux chômeurs ne peuvent pas consommer, donc baisse globale de la demande. La demande qui a donc baissé va entraîner une nouvelle vague de licenciement. On entre alors dans un cercle vicieux. [...]
[...] Il semble qu'une plus grande flexibilité permette une baisse significative du chômage. Mais comment est-elle appliquée au sein des entreprises ? B. Mise en place de la flexibilité Grâce à la flexibilité, les entreprises vont être moins effrayées à l'idée d'embaucher, car s'il le faut, elles vont pouvoir licencier plus facilement (doc4). C'est aujourd'hui ce que réclament les entreprises françaises qui se plaignent d'une législation trop contraignante. Les entreprises sont écrasées par le coût du travail donc elle embauchent moins et crée moins d'emplois qu'elles le pourraient (doc5). [...]
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