La remontée du chômage depuis 2001 n'a pas encore effacé l'amélioration intervenue à partir de 1997. ceci signifie qu'au plus bas de la courbe, le taux de chômage atteignait encore 8,7 % de la population active française et 7,8% dans l'ensemble de l'union européenne. Cette baisse du chômage durant cette période 1997 à 2001 s'explique par des taux de croissance supérieurs à 3%, par des politiques en faveur de l'emploi comme : la réduction du temps du travail, les contrats emploi-solidarité, contrats de qualification et contrats jeunes.
Mais comment expliquer l'existence d'un chômage d'équilibre différent selon les pays ? Les pays modèles dans ce domaine, comme la Suède ou le Danemark ont des taux inférieurs à la moyenne européenne et la France qui voit ses taux remontés. Le débat sur la nature du chômage est donc crucial : soit il est conjoncturel, et il faut maintenir le cap d'une croissance rapide pour l'éliminer (par des politiques de la demande), soit il est structurel, et d'autres politiques doivent être menées (par des politiques d'offre).
[...] Remarquons, par ailleurs, que si ces obstacles mis par la puissance publique au fonctionnement concurrentiel du marché du travail expliquaient la hausse du chômage d'équilibre dans les années 70 et 80, ce dernier aurait du baisser depuis la déréglementation des marchés du travail. Or, il n'en est rien. Les entreprises en France en 2004/2005 du secteur concurrentiel n'ont embauché que 17000 emplois malgré une forte croissance de leur activité qui a engendré des taux de profit importants. La productivité par salarié a augmenté de 2,4%. Ors les emplois aidés, d'aide à domicile, hôtellerie centrés exclusivement dans les activités de services ont une productivité faible. [...]
[...] La hausse du chômage réduit inversement le pouvoir de marché des salariés. La question est donc de savoir pourquoi les demandes salariales demeurent élevées en période de chômage. La première réponse est que les salariés en place ne prennent pas en compte les intérêts des chômeurs. Mais un mécanisme de type (salariés en place contre candidats extérieurs) ne peut que retarder les ajustements, dans la mesure où les négociations défensives, dans lesquelles l'arbitrage se fait entre licenciements et salaires, se multiplient. [...]
[...] On déduit le Nairu de ce système, comme étant le taux qui égalise l'inflation anticipée et l'inflation effective. Généralement, le Nairu est estimé aux USA autour de depuis le début des années 60. Cependant cette régularité n'a jamais été observée en Europe continentale ou en GB, où le Nairu varie au cours du temps et d'une estimation à l'autre. En outre, l'instabilité du Nairu atteint aujourd'hui les USA eux-mêmes. Depuis 3 ans, le chômage est passé largement au dessous de la barre fatidique des sans qu'aucune accélération de l'inflation n'intervienne. [...]
[...] Alors comment expliquer le maintien d'un chômage d'équilibre dans les PDEM ? Selon les approches théoriques, le chômage d'équilibre trouve son origine principalement dans des phénomènes liés à la croissance et aussi dans les chocs exogènes, ceci constituera notre première partie avant d'aborder ensuite comment ces origines au chômage d'équilibre sont interdépendantes. Ila hausse du chômage d'équilibre et les difficultés d'ajustement ont concouru à la montée du chômage le chômage d'équilibre a augmenté du fait d'un ralentissement de la croissance Friedman part de la courbe de Phillips augmentée des anticipations, et considère que le taux naturel est tel que le taux d'inflation anticipé prédit correctement le taux d'inflation effectif. [...]
[...] - Les activités riches en emploi c'est-à-dire des activités à faible gain de productivité (cas des services). Le plan Borloo espère la création de emplois supplémentaires sur quatre ans en développant les activités de services (le chèque service universel ouvrant droit à un crédit d'impôt de 25% et à des cotisations réduites de 15 points). Les pays scandinaves valorisent les emplois de services collectifs municipaux. - Les politiques d'emploi qui se traduisent par des réductions de cotisation sociale sur les bas salaires coûtent chères à la société tout entière. [...]
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