Ce document expose les raisons du succès du Royaume-Uni en matière de lutte contre le chômage. Comment se fait-il que ce pays connaisse le presque plein-emploi ? Pourquoi, alors que sa population est sensiblement identique, la France est-elle à la traine dans ce domaine ? Ce fichier donne les raisons précises de ce fait avéré.
[...] Comment expliquer le succès du Royaume-Uni en matière de lutte contre le chômage ? I. Le Royaume-Uni a choisi le modèle de la flexibilité Un marché du travail très fluide Embaucher, licencier : la fluidité avant tout Pas de limite légale au temps de travail Cette fluidité du marché du travail encourage la consommation, qui à son tour encourage l'emploi. . et un esprit entrepreneurial favorisé Des charges patronales peu élevées Des créations d'entreprise aisées Une faible productivité du travail comme revers du plein-emploi II . [...]
[...] Le Britannique moyen a ainsi un peu plus de cinq semaines par an. Mais, surtout, le non-respect du texte de Bruxelles facilite l'inflation des heures supplémentaires dans certains secteurs, comme l'hôtellerie et la restauration, les transports et les hôpitaux. A l'inverse de ce que l'on observe en France, les emplois en CDD sont rares en Grande-Bretagne, et les emplois à temps partiel subi également. En fait, dans un marché du travail tendu, où les compétences manquent, les salariés font jouer à leur profit la loi de l'offre et de la demande. [...]
[...] Certes il est normal qu'un pays jouissant d'un taux d'activité élevé affiche une plus faible productivité, mais il y a aussi deux autres raisons : - la qualité insuffisante des infrastructures Cette fragilité tient en premier lieu à la qualité insuffisante des infrastructures. Spécialement dans le domaine des transports, avec un réseau ferroviaire à bout de souffle et des routes surchargées. Or, malgré les milliards de livres consacrés par le gouvernement tant aux infrastructures qu'à la formation, le Royaume-Uni n'a pas jusqu'ici comblé son retard. - un capital humain insuffisant La seconde raison est une affaire de formation. C'est la raison pour laquelle les travaillistes ont beaucoup investi dans l'éducation, la recherche, l'innovation et la formation professionnelle. [...]
[...] D'ailleurs, le CDD et les stages sont pratiquement inconnus de l'autre côté de la Manche. Bien sûr, il y a beaucoup de petits jobs en Grande-Bretagne, mais ils sont perçus comme temporaires, car l'économie va bien et il y a plein emploi. Alors qu'en France un petit job est perçu comme quelque chose de durable, car il y a un fort chômage et que, derrière, on ne trouvera pas forcément un autre job plus intéressant Le temps partiel ensuite. En Grande Bretagne des salariés travaillent à temps partiel. [...]
[...] Le programme Jobcentre Plus a été lancé en avril 2002 par le gouvernement travailliste de Tony Blair, afin de relancer la lutte contre le chômage, tout en rationalisant le système public d'aides sociales. L'idée était de jumeler, au sein d'agences décentralisées dépendant du ministère du Travail, le traitement des prestations sociales versées à un chômeur avec celui de son dossier de recherche d'emploi. Le fait d'avoir, grâce à l'informatique, amalgamé toute recherche d'un emploi avec les prestations sociales versées, a permis de diminuer considérablement la fraude. [...]
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