Pour étudier le chômage et l'emploi, il convient d'abord de définir chaque terme et d'en étudier toutes les caractéristiques. Dans le cas du chômage, dégager la définition selon différents acteurs (les chômeurs au sens du BIT, au sens de l'ANPE…), puis les différents types de chômage (frictionnel, conjoncturel, technique, de longue durée…), ses causes (conjoncturelles, structurelles…), les inégalités face au chômage, etc. Puis, il convient d'étudier les politiques théoriques de lutte contre le chômage (politiques classiques et politiques keynésiennes).
Pour l'emploi, on étudiera les formes particulières d'emploi (CDI, CDD, interim, temps partiel, etc.), les différentes politiquesde l'emploi et, comme illustration, on examinera la loi Aubry sur les 35 heures hebdomadaires.
[...] Pour lutter contre le chômage, les keynésiens préconisent une relance de l'activité économique en acceptant un déficit budgétaire plus important. Cette politique peut revêtir 2 modalités : une augmentation des dépenses publiques ou une baisse des impôts L'échec des politiques de relance Des liens entre croissance et emploi On dit souvent que le chômage est moins élevé aux Etats-Unis qu'en Europe, car la croissance de la productivité y serait plus faible. On oublie que cet écart était beaucoup plus élevé dans les 60's, alors même que l'Europe connaissait un chômage très faible. [...]
[...] ) Le chômage de longue durée Il s'agit des demandes d'emploi en fin de mois (ANPE) enregistrées depuis plus de 12 mois consécutifs Le chômage partiel Inactivité forcée des salariés décidée par le chef d'entreprise pour réduire la production lorsque la conjoncture est mauvaise Le chômage de reconversion C'est celui que touche les salariés appartenant à des entreprises en difficulté ou en phase de modernisation Le chômage répétitif C'est celui qui affecte les travailleurs intérimaires ou les détenteurs de CDD Le chômage d'insertion Concerne les jeunes sans expérience professionnelle Le chômage d'exclusion C'est celui qui touche les personnes sans qualifications ou dépassées par les mutations technologiques : les jeunes sans diplômes, les travailleurs manuels de plus de 55 ans Les causes du chômage Les causes conjoncturelles (Keynésiens) - L'impact des chocs pétroliers successifs : l'augmentation brutale du prix du pétrole aurait fait baisser la demande générale de biens, par ailleurs volontairement freinée par des politiques gouvernementales de lutte contre l'inflation baisse de la croissance + inflation = augmentation du chômage). Au-dessous de de croissance, l'économie française perd des emplois alors qu'un point de croissance supplémentaire au-dessus des crée emplois par an. - Une cause démographique propre à la France : l'arrivée des classes jeunes nombreuses sur le marché du travail. Ce n'est qu'en 2006, pour la 1ère fois depuis un demi-siècle, que la tendance s'inversera et que le nombre d'actifs diminuera lentement. Les projections de l'emploi sont donc pessimistes. [...]
[...] Cette possibilité existe déjà, puisque les employeurs peuvent réduire la rémunération d'embauche au regard de celle jusqu'alors pratiquée dans l'entreprise pour une qualification ou un poste analogue. Mais cette possibilité est jugée insuffisante puisqu'elle ne s'applique pas au salaire minimal catégoriel de la convention collective ou à défaut au SMIC. Une autre possibilité consiste à réduire l'étendue de la protection sociale, ou alors à la financer non pas à partir de cotisations sociales proportionnelles aux salaires mais à partir de l'impôt. [...]
[...] Après Air France, l'annonce d'un accord chez EDF-GDF à la mi-janvier a donné un coup d'accélérateur. L'Etat apportera en contrepartie à EDF-GDF 600 millions de francs. L'ensemble des syndicats devaient approuver un texte sur les 35 heures, payées 38 heures, et sur le passage à 32 heures payées 37 heures. Ces mesures devraient permettre l'embauche de à jeunes, ce qui, compte tenu des départs en retraite, correspond à la création de à emplois. [...]
[...] Celles de moins de 20 salariés auront jusqu'au 1er janvier 2002 pour se conformer à la loi Aides Le gouvernement a décidé de proposer des aides aux entreprises pour accélérer les négociations. Elles s'élèvent à 9000 F la première année en cas de baisse de de la durée du travail et d'une augmentation de des effectifs Conséquences Malgré les incitations financières, les accords ne sont pas très nombreux. A la date du 5 janvier, pour les seuls accords aidés emplois avaient été créés ou sauvegardés dans le cadre de conventions conclues au début du second semestre. [...]
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