La lutte contre le chômage représente un enjeu capital pour notre société. C'est aussi un problème majeur pour tous les acteurs concernés, car le nombre de chômeurs continue de s'accroître d'année en année. En effet, la bataille pour l'emploi et l'accompagnement social des chômeurs sont des priorités pour les instances gouvernantes qui ne cessent d'augmenter l'efficacité de leur action en formulant chaque année de nouvelles propositions et en promulguant de nouvelles lois sociales sur l'emploi.
Cependant, malgré tous les efforts entrepris dans ce domaine, l'inflation du taux de chômage en France ne s'enraye pas et l'Etat devient de plus en plus impuissant face à ce problème. Les lois sur la décentralisation et le transfert de compétences de 1983 et 1992 ont permis à l'Etat d'associer l'ensemble des collectivités territoriales dans le plan de lutte contre le chômage.
Dès lors, les régions, départements et communes ont acquis une certaine autonomie en la matière leur permettant de décider de leur propre politique pour l'emploi. Mais la volonté et l'action commune de toutes les collectivités territoriales ne suffisent pas ; encore faut-il que celles-ci s'accordent et soient complémentaires des réalisations de l'Etat en matière de lutte contre le chômage.
Depuis 2004 et le plan de cohésion sociale proposé par le gouvernement Raffarin, la situation s'est quelque peu clarifiée. Les collectivités territoriales ont chacune selon leur échelon hérité d'attributions bien précises concernant l'emploi rendant ainsi leur mission plus importante et leur action sur le terrain plus cohérente. Évidemment, des problèmes persistent, car elles ne disposent pas de tous les moyens nécessaires pour mener à bien leur action, et les initiatives de l'Etat contre le chômage ne sont pas forcément complémentaires des actions entreprises par les collectivités. C'est pour cette raison que ces dernières doivent réagir, s'adapter et innover en fonction de leur situation afin d'obtenir des résultats concrets sur le terrain.
Au cours de cet exposé, nous tenterons de nous intéresser à l'action réelle des collectivités territoriales pour lutter contre le chômage, et nous nous interrogerons sur les effets et les limites du transfert de compétences de l'Etat vers les collectivités concernant la bataille pour l'emploi.
[...] Cependant, un problème est intervenu, car les employeurs privilégiaient les contrats d'insertion ou d'avenir, plus rentables au détriment de l'aide aux handicapés. C'est pourquoi, le préfet de la région a permis la possibilité d'associer les deux aides, elles se complètent au lieu de se télescoper. La reconversion ciblée est un objectif également visé par les régions, et possible désormais, grâce à la nouvelle loi. Dans la répartition du chômage, les secteurs ne sont pas tous également touchés, ainsi le bâtiment et la restauration peinent à embaucher. La volonté est de satisfaire à la fois les demandeurs d'emploi et les professionnels. [...]
[...] Elles exercent une mission de terrain grâce à leur situation de proximité. Ces missions sont de différentes natures et répondent à des objectifs précis ; elles dépendent des attributions de chaque échelon de collectivité. L'État quant à lui continue de jouer un rôle de premier ordre pour endiguer le chômage : il mène la politique sociale en fixant le cap à atteindre et en multipliant les actions en faveur de l'emploi telles que la création des contrats aidés, ou l'instauration de plan de cohésion sociale comme ce fut le cas en 2004. [...]
[...] Les femmes isolées représentent une catégorie de la population touchée par le chômage que la région Poitou- Charente a décidé d'aider. Une convention signée avec l'AFPA permet en effet de former ces femmes à des métiers dits masculins et qui recrutent. Il faut réduire ces inégalités où les hommes interviennent dans 20 secteurs d'activités contre seulement 5 pour les femmes. Leur reconversion passe donc par une formation intensive. Le principal objectif de ce plan régional est de booster l'égalité des chances et c'est chose faite, car en l'espace de sept mois les femmes ont rattrapé les hommes dans les métiers autrefois masculins. [...]
[...] Des conventions peuvent ainsi être signées avec l'inspection académique, et pourront permettre aux employés de cumuler plusieurs postes. Dans plusieurs secteurs d'activités en pénurie de main-d'œuvre, le département encourage les entreprises à signer des contrats d'insertion et contrats aidés qui coûtent moins cher aux employeurs. Le revers de la médaille pèse cependant sur le contribuable qui voit ses impôts locaux augmenter, notamment dû à l'insuffisante participation de l'État en ce domaine. Autre public visé, les jeunes. En effet, dans un département où les jeunes sont très touchés par le chômage, comme en Loire-Atlantique, l'insertion des jeunes devient une priorité. [...]
[...] Les communes ont dû alors faire participer les acteurs locaux, afin de définir notamment quels seront les demandeurs d'emploi qui pourront bénéficier des aides. Cependant, il faut veiller à la réalisation de ces clauses, sans quoi une pénalité financière sera appliquée. Les maisons de l'emploi : une structure qui regroupe plusieurs acteurs dans un but commun. L'idée est de faciliter les contacts, donc de dynamiser les embauches par une proximité de tous les acteurs. Ainsi même les services comme l'URSSAF assurent des permanences. L'objectif est également d'apprendre à travailler ensemble et de partager les données. [...]
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