Concernant la politique agricole, le recours à ce type de carburant est synonyme de ressources supplémentaires pour les agriculteurs dans la mesure où il va falloir augmenter les cultures consacrées au biocarburant. En France, par exemple, 15% des terres agricoles sont en jachère (220 000 ha) c'est-à-dire des terres non cultivées temporairement. Une surface qui, utilisée à bon escient, permettrait d'accroître la fabrication de biocarburants, dont la demande est aujourd'hui en augmentation. Elle passera de 1 721 ha en 2006 à 4 550 ha en 2007, a annoncé le ministère de l'Agriculture (...)
[...] Le Brésil est le seul pays à utiliser un carburant dit vert, produit à base de canne à sucre. Voiture roulant au bio-éthanol Champs de canne à sucre au Brésil outre, l'utilisation des moteurs flex fuel (adaptation automatique du fonctionnement du moteur au mélange essence-éthanol utilisé) révèlent une surconsommation moyenne de 30% par rapport à un moteur classique utilisant un carburant fossile. En définitive, l'analyse de la politique économique actuelle du biocarburant nous permet de dire que les filières de cette énergie renouvelable ne permettent pas d'espérer substituer un jour ce que nous consommons aujourd'hui comme carburant fossile. [...]
[...] Un peu partout en France, on peut admirer d'immenses champs de maïs plus ou moins verts selon les régions et les restrictions d'eau qui y sont appliquées. La culture de cette plante est un horrible gaspillage. Arrosage intense d'un champs de maïs Les pays européens sont très en retard au niveau de la production des biocarburants. Un manque de surface cultivable au profit des biocarburants se fait ressentir. Ces pays auront donc du mal à substituer ce carburant dit aux carburants fossiles. Au Brésil, le remplacement des carburants fossiles par les biocarburants est plus avancé que n'importe où ailleurs dans le monde. [...]
[...] Et cette hausse par effet d'entraînement va se propager aux autres prix agricoles. Les experts préviennent que le prix du bétail nourri avec le maïs devrait suivre. Effectivement, cela devient une généralité. Le prix des céréales et des oléagineux ont poursuivi leur tendance à la hausse amorcée à l'automne 2006 car les approvisionnements se sont resserrés en raison de l'augmentation de la demande de l'industrie des biocarburants. même l'écobilan (c'est-à-dire, l'analyse des incidences des biocarburants sur l'environnement) est peu favorable si l'on prend en compte toute l'énergie nécessaire pour produire un biocarburant. [...]
[...] Adopter une politique du biocarburant c'est l'assurance de retombées positives sur l'économie. Les avantages des biocarburants Concernant la politique agricole, le recours à ce type de carburant est synonyme de ressources supplémentaires pour les agriculteurs dans la mesure où il va falloir augmenter les cultures consacrées au biocarburant. En France, par exemple des terres agricoles sont en jachère ( ha) c'est-à-dire des terres non cultivées temporairement. Une surface qui, utilisée à bon escient, permettrait d'accroître la fabrication de biocarburants, dont la demande est aujourd'hui en augmentation. [...]
[...] Le plein reviendra donc moins cher qu'avec tout autre carburant. Le biodiesel coûte 20% moins cher que le diesel ordinaire. On pourrait alors penser qu'adopter le biocarburant ne représente que des avantages sur le plan économique du fait qu'il devrait permettre de réduire l'importation des carburants fossiles et donc de permettre au pays d'avoir leur propre indépendance énergétique. Malheureusement comme on va le voir, certaines constatations ne peuvent que venir freiner l'enthousiasme initial. Les inconvénients des biocarburants D'ores et déjà, il convient de constater que pour produire 50 M de tonnes équivalent pétrole, il faut mobiliser en ordre de grandeur 3 à 4 fois les terres agricoles actuelles, ce qui n'est pas possible. [...]
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