Synthèse, chômage expliqué et décortiqué, précarité, capitalisme, progrès technologique, masse salariale, vieillissement de la population, demandeurs d'emploi, flexibilité du travail, coût du travail
Après la période des Trente Glorieuses, l'Europe découvre peu à peu le chômage de masse. Aujourd'hui, il avoisine les 11% dans l'ensemble du continent. La venue de ce phénomène met en position d'attente un certain nombre de chômeurs où les plus diplômés sont prioritaires par rapport aux moins qualifiés, entraînant même un risque 4 fois d'être touché pour ces derniers de connaître une situation précaire.
[...] Synthèse : le chômage expliqué et décortiqué I. La mesure du chômage ? Après la période des Trente Glorieuses, l'Europe découvre peu à peu le chômage de masse. Aujourd'hui, il avoisine les 11% dans l'ensemble du continent. La venue de ce phénomène met en position d'attente un certain nombre de chômeurs où les plus diplômés sont prioritaires par rapport aux moins qualifiés, entrainant même un risque 4 fois d'être touché pour ces derniers de connaître une situation précaire. Par ailleurs, il existe une divergence entre les chiffres officiels et ceux qui représentent effectivement le nombre de personnes sans emploi et ceux qui cherchent des revenus supplémentaires de leur temps partiel. [...]
[...] Il est pourtant important de trouver le juste équilibre entre salaire, profit et temps de travail. Cet équilibre est donc la source de nombreux conflits qui ont jusqu'ici mené à une réduction des heures hebdomadaires afin de mieux les partager. Conclusion Le chômage est donc caractéristique de notre époque et même s'il nous semble naturel, il n'en a pas toujours été ainsi. La tendance de ces dernières années a été de réduire le plus possible les alternatives de société. Mais notre système cherchant le profit à tout prix ne peut pas perdurer ainsi. [...]
[...] Ainsi les politiques menées ne seraient pas assez loin, ce qui les pousse à d'autant plus détruire la rigidité du travail. Même si économiquement des travailleurs précaires ne sont pas efficients, il est intéressant d'en avoir politiquement tout comme il est intéressant d'avoir des travailleurs acharnés. Le travail écartant dans tous les cas la population des rues. IV. Le monde, mon ennemi ? Selon la théorie de l'avantage comparatif de Ricardo, s'il n'existait aucune barrière entre les pays et que ceux-ci se concentrent sur les produits qu'ils fabriquent le mieux, alors l'échange profiterait à tous. [...]
[...] Le chômage créé a pu être absorbé par les emplois des secteurs secondaires et tertiaires. Il existe une part importante de l'emploi qui est structurel, par exemple à l'heure actuelle une grande partie des jeunes sont diplômés de l'enseignement supérieur tandis que le nombre d'emplois qualifiés n'a pas augmenté dans les mêmes proportions. III. Le travail, un marché ? Selon beaucoup d'économistes, le marché du travail est un marché comme un autre où la demande et l'offre s'ajustent automatiquement. Or, si cet ajustement ne se fait pas, c'est qu'il y a des règles qui l'en empêchent. [...]
[...] Cependant, le coût du travail contrecarre la théorie. En effet, il est impossible pour un pays développé de rivaliser avec des pays en voie de développement où les coûts sont beaucoup plus faibles. Alors, les pays occidentaux ont pour stratégie de vendre des produits nécessitant une main- d'œuvre hautement qualifiée en laissant donc les emplois faiblement qualifiés aux pays orientaux. Sauf qu'aujourd'hui, le développement de ces derniers leur permet d'aussi de vendre des produits à forte valeur ajoutée. V. Où est l'Europe ? [...]
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