Sociologie du chômage, P. Lazarsfeld, D. Schnapper, S. Paugam, R. Castel, travail, précarité, intégration, lien social, société salariale, société sociale, emploi, CDD, intérimaire
Dans son ouvrage Les chômeurs de Marienthal (1931), il met en évidence qu'avec la perte de son emploi, l'ouvrier perd simultanément sa source de revenu, sa dignité de travailleur, sa sociabilité avec ses autres groupes de pairs. Il montre que les hommes chômeurs mettent plus de temps à traverser la rue centrale de la ville que ceux qui travaillent.
[...] Plus fort risque de rupture cumulative des liens sociaux R. Castel et l'effritement de la société salariale : Métaphore de la société sociale. Une chronique du salariat : Montre comment s'est progressivement construite la société salariale. La place du marché dans la formation du lien social a évolué. La modernité a mis en avant son insuffisance. Il a fallu fonder les droits démocratiques sur la propriété privée, mais aussi la propriété sociale. De même s'est imposée l'idée que la sécurité sociale était fondamentale à la sécurité civile, jusqu'en 1980 où la société salariale est remise en cause. [...]
[...] Le risque de rupture cumulative de ces liens est lié au mode de régulation du chômage. Paugam en distingue 3 : - Modèle public individualiste : forte protection accordée par l'Etat ; responsabilité commune d'aide aux chômeurs (pays scandinaves). Modèle familialiste : responsabilité familiale d'aide aux chômeurs (pays d'Europe du Sud). Modèle de responsabilité partagée : comme son nom l'indique, responsabilité partagé entre l'Etat et la famille, repose sur l'idée que chômeur a une part de responsabilité dans sa situation. [...]
[...] Sociologie du chômage L'analyse de P. Lazarsfeld : Dans son ouvrage Les chômeurs de Marienthal (1931), il met en évidence qu'avec la perte de son emploi, l'ouvrier perd simultanément sa source de revenu, sa dignité de travailleur, sa sociabilité avec ses autres groupes de pairs. Il montre que les hommes chômeurs mettent plus de temps à traverser la rue centrale de la ville que ceux qui travaillent. Cependant il voit que ce n'est pas le cas pour les femmes au chômage (elles sont protégées par les impératifs des tâches domestique, elles restent à l'intérieur de la société). [...]
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