SMIC
Pour les libéraux, la demande de travail va être déterminée par la comparaison entre ce que rapporte à l'entreprise un salarié (VA supplémentaire) et ce que le salarié coûte à l'entreprise (coût salarial). Ainsi, les chefs d'entreprises mesurent le degré de rentabilité d'un emploi supplémentaire. Ce rapport entre VA horaire et le coût d'une heure de travail, est la productivité marginale (...)
[...] I Le fordisme, aboutissement du taylorisme. Un constructeur automobile américain, Henry Ford, applique bientôt à son entreprise les principes du taylorisme en les optimisant. Il introduit tout d'abord le travail à la chaîne qui permet, en fixant l'ouvrier à son poste de travail, d'augmenter la productivité du travail (réduction des déplacements, cadence imposée). Ensuite, il généralise la standardisation des produits : en produisant en grand nombre des séries identiques, les coûts unitaires diminuent. C'est le principe de la production de masse. [...]
[...] On arrive finalement à une proposition strictement inverse à celle des libéraux. III. Résumé sur le chômage. Il y a donc deux manières d'expliquer le chômage, pour les libéraux, le chômage s'explique par l'absence de flexibilité sur le marché du travail (existence du SMIC par exemple). Baisse de salaire baisse du coût du hausse de l'offre baisse chômage hausse demande hausse activité économique. Pour les keynésiens, le chômage est dû à l'insuffisance de la demande effective (salaires trop faibles). Baisse de salaire baisse du revenu→ baisse conso→ baisse demande →baisse production→baisse emploi→baisse salaire baisse investissement→ baisse demande IV. [...]
[...] En raison du passage des marchés d'équipements à ceux de renouvellements, la consommation se fait plus exigeante et les grandes séries ne satisfont plus. Dans les années 1950, le constructeur automobile Toyota, sous l'impulsion de son ingénieur T. Ohno, met en place une nouvelle organisation de la production fondée sur : - le juste à temps est une logique de production dans laquelle la demande réelle déclenche la production, selon un processus orienté vers l'élimination de tous les gaspillages (système des cinq zéros : zéro stock, zéro délai, zéro panne, zéro défaut et zéro papier). [...]
[...] Déclin du secteur primaire. Théorie du déversement d'Alfred Sauvy : emplois agricoles→industrie→tertiaire. Dans les services, il n'y a pas de gains de productivité possibles donc il y a un potentiel d'emplois. Or, si du PT (progrès technique) dans le tertiaire (banques font des gains), alors il y a moins de création d'emplois. Des gains de pté (productivité) faibles entraînent une baisse de la consommation, une hausse des prix, et une baisse des profits→baisse I (investissement)→ baisse PT. Très difficile à cerner et à mesurer, le progrès technique peut se définir comme l'ensemble des innovations qui entraînent une transformation ou un bouleversement des moyens et méthodes de production, de l'organisation du travail, des produits et des marchés, des structures de l'économie. [...]
[...] Le mot inflation désigne un mouvement de hausse des prix, le mot déflation, un mouvement de baisse des prix. La désinflation est le ralentissement de l'inflation, le taux d'inflation diminue sans pour autant devenir nul ou négatif, autrement dit, la hausse des prix continue, mais à une rythme moindre. II Le progrès technique. Δemploi = Δproduction Δproductivité Si pas de gains de productivité (rapport entre le volume de production et le volume des moyens), pas de croissance économique possible. Donc ils sont nécessaires mais s'ils sont trop élevés par rapport à la production, alors ils entraînent du chômage. [...]
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