La rémunération au mérite : notion et paradoxe

Résumé du document

Dans notre société, l'individualisation de la rémunération tend à se développer. Les entreprises du secteur privé ont progressivement intégré dans leur système de rémunération des notions d'objectifs, d'avantages et d'intéressements. Ce système combiné semble même s'imposer comme un des seuls moyens efficaces donnant accès à la fois à une justesse des salaires et à la stimulation des employés tout en permettant un gain de productivité pour l'entreprise.

Extraits

[...] L'implication des employés est un puissant levier de cohésion sociale. Chaque groupe pourrait définir une mission rationnelle, émanant d'une réflexion du groupe sur les améliorations possibles au sein du lieu de travail, sur l'ergonomie et la rationalisation des processus. En favorisant la communication entre les individus et les services, il est possible d'intéresser les salariés à la fluidité des démarches et à la résolution des petits problèmes. Ces propositions pour être constructive doivent être encadrées par des formateurs à l'occasion d'une séance aménagée dans l'emploi du temps et considérée comme un temps de formation. [...]

[...] Ne serait-il pas aujourd'hui plus judicieux de rassurer les fonctionnaires en jouant la transparence plutôt que de présenter un énième remaniement de loi derrière un terme mal définis ? [...]

[...] 1-La notion de rémunération au mérite. A.Etat des lieux de la rémunération au mérite Pour commencer, nous allons nous intéresser à diverses théories établies concernant la rémunération au mérite, notamment dans le secteur public. Une définition du système dans le secteur public : Aujourd'hui, l'évolution de la rémunération dans la fonction publique repose sur un avancement à l'ancienneté Cela signifie que les fonctionnaires d'un même rang et d'un même âge sont payés de la même façon, peu importe le rendement que chacun apporte à l'administration puisque les contrats d'objectifs n'existent pas. [...]

[...] Sortie des amalgames politique il n'est pas impossible d'envisager une part de rémunération basée sur des principes sociaux au sein d'un système tourné vers la qualité de vie sur les lieux de travail, favorisant la cohésion des groupes. Si l'on part du postulat qu'un employé heureux est un gain pour la productivité et la qualité des services, cette forme de rémunération pourrait être économiquement viable (10). Il convient tout d'abord de restituer cette part variable dans son contexte. La part variable du salaire ne remplace pas l'ancien système de rémunération par indice de poste et d'ancienneté. [...]

[...] 22/06/ Le paradoxe de la rémunération au mérite dans sa définition. A.Définition de la rémunération au mérite appliquée actuellement. La rémunération au mérite peut être définie comme étant une prime attribuée aux salariés reposant sur des performances individuelles évaluées au cours d'une période antérieure. Ce système repose alors sur le fait que le salarié soit évalué en fonction de ses performances, auxquelles on attribuera des objectifs d'évolutions par rapport aux années précédentes. Cette méthode a pour but d'encourager, de motiver le salarié afin qu'il réalise ses objectifs. [...]