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L'opposition initiale entre chômage classique (insiste sur les rigidités salariales, donc microéconomie) et chômage keynésien (insiste sur la demande effective, donc macroéconomie) sur le marché du travail permet de comprendre la situation, mais on va se déplacer vers le courant néoclassique avec le marché du travail.
La crise des années 1970 créant une rupture, les thèses keynésiennes vont être attaquées sur les déterminants de l'emploi. On les attaque sur les hypothèses qu'ils font, car elles ne reposent pas sur des fondements théoriques précisés et clairs.
[...] Ce dernier est plus sensible à la conjoncture que celui du reste de la population active. Nouveaux entrants sur le marché du travail sont les premiers pénalisés par le gel des embauches en période de crise. Donc les catégories de main-d'œuvre vont être plus ou moins touchées ceux qui ont des contrats précaires vont plus subir les ajustements. C'est pour cela que le taux de chômage est plus touché par les variations. C'est eux qu'on licencie en premier, car ont moins d'expérience donc cela est moins coûteux pour l'entreprise. [...]
[...] Chômage structurel Idée est de retourner le pouvoir au marché, laisser faire le marché. Cette idée marche très bien politiquement, mais du point de vue économique c'est mal fondé (fondements théoriques faibles). On lui reproche de se baser que sur le macroéconomique et de ne pas avoir de fondements microéconomiques (comme KEYNES). Donc on lui impose d'avoir des fondements microéconomiques dans les années 1980 Dans les années 1980, on se retrouve avec chômage conjoncturel / structurel les deux composantes du chômage en même temps. [...]
[...] Face à une baisse de l'activité, les entreprises réduisent les heures de travail (fin des heures supplémentaires, chômage technique ou partiel) et ne licencient que si la baisse d'activité persiste. Réciproquement, elles n'embaucheront que si elles pensent la hausse de l'activité durable. Le niveau de la productivité par tête montant de la production divisé par le nombre de travailleurs) varie avant celui du chômage cycle de productivité, plus ou moins marqué selon les secteurs et selon les pays Ces facteurs conditionnent la possibilité pour les entreprises d'ajuster leur travail les variations du chômage sont donc plus fortes aux US qu'en France, car US sont plus libéraux. [...]
[...] Donc l'idée que le salaire minimum serait mauvais sur l'emploi a été discréditée. Les gens contre disent que ce n'est pas le salaire minimum le problème, mais le niveau de ce salaire minimum Impact dépend du niveau du salaire : s'il est élevé, substitution possible par des machines PIKETTY explique ainsi la différence de créations d'emploi en France et aux US dans les secteurs du commerce de détail. Les entreprises seraient incitées à substituer du travail qualifié et/ou du capital. [...]
[...] En plus, à un instant des secteurs peuvent être dans une situation classique et d'autres dans des secteurs keynésiens donc les deux chômages peuvent exister en même temps. Les adversaires de ce corpus néoclassiques disent que l'hypothèse de départ comme quoi les salaires sont rigides n'est pas prouvée. Chômage conjoncturel VS chômage structurel Finalement au lieu de dire chômage keynésien / classique on va dire chômage conjoncturel / structurel Conjoncturel = keynésiens une partie du chômage imputable aux fluctuations de l'économie et pour combattre, il faut des politiques de soutien de l'activité, politiques de relance de la demande Structurel = classiques chômage invariant par rapport aux variations de l'activité. [...]
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