En France, le taux de chômage des jeunes de 15-24 ans s'élève à près de 23%, soit plus du double de celui des adultes quel que soit le sexe. Avec ou sans diplôme leur insertion dans le monde du travail reste un challenge difficile à relever face à des personnes dotées de nombreuses expériences. Les économistes envisagent de nombreuses méthodes pour résorber le nombre de chômeurs qui sont des individus inactifs, capables de travailler et désireux de le faire. Deux politiques de l'emploi se dégagent : tout d'abord celle d'inspiration keynésienne qui consiste à soutenir la demande agrégée de biens et services et celle d'inspiration classique qui est une politique de l'offre c'est-à-dire qu'elle a pour but d'éliminer les rigidités sur le marché du travail et à favoriser l'investissement des entreprises.
Ceci nous pousse à nous demander si les politiques utilisées pour résorber le chômage traditionnel sont utilisables pour lutter contre le chômage des jeunes afin de faciliter leur insertion professionnelle.
Nous tenterons tout d'abord d'expliquer les différentes méthodes envisagées pour lutter contre le chômage traditionnel et leur application au chômage des jeunes puis nous expliciterons en quoi il est nécessaire que l'Etat prenne des mesures spécifiques pour l'insertion des jeunes dans le monde du travail.
[...] La flexibilité des salaires permet alors selon eux, l'équilibre sur le marché du travail entre l'offre et la demande. Ainsi, si les salaires réels sont libres de s'ajuster afin d'équilibrer Ns et Nd, il ne peut exister aucun chômage autre que le chômage frictionnel (chômage naturel), qui est un chômage volontaire. Le chômage ne peut alors être causé, selon les classiques, que par un coût du travail excessif pour les entreprises et rigide à la baisse (existence de rigidités sur le marché du travail comme le SMIC, les indemnités de licenciement ( L'utilisation de travail est plus coûteuse pour les entreprises qui réduisent donc leurs demandes, il suffirait que les chômeurs acceptent de travailler à un salaire plus bas, au salaire d'équilibre pour ne pas qu'il y ait de chômage. [...]
[...] ( Ce contrat a pour but de limiter la précarité qui touche principalement les jeunes : 70% des contrats sont des CDD et ne durent pas plus d'un mois [ ] Entre ces contrats, qui sont une forme aiguë de précarité et le contrat que nous proposons, il y a un fossé affirme M. Villepin. B. Une théorie keynésienne du chômage et son application au chômage des jeunes Keynes s'oppose aux économistes classiques car pour lui il existe bien un chômage involontaire en ce sens qu'il y a des hommes désireux de travailler pour moins que le salaire réel en vigueur ( théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie Suite à la grande crise de surproduction des années 30, il conteste la loi de débouchés et y oppose le principe de la demande effective selon lequel, c'est le montant de la demande agrégée de biens qui détermine le volume de la production. [...]
[...] ( Keynes préconise donc une intervention de l'Etat dans la lutte contre le chômage. On perçoit ce fort interventionnisme de l'Etat dans le cadre de l'Etat- providence préconisé par Keynes notamment dans la législation française sur le temps de travail reposant sur 4 lois : la loi de Robien du 11 juin1996, la loi Aubry I du 13 juin 1998 qui fixe la durée du travail à 35 heures par semaine ( les entreprises qui créent 6 ou d'emplois en plus bénéficient d'allègements de charges), la loi Aubry II du 19 janvier 2000 et la loi Fillon du 17 janvier 2003. [...]
[...] Les méthodes pour lutter contre le chômage des jeunes En France, le taux de chômage des jeunes de 15-24 ans s'élève à près de 23% soit plus du double de celui des adultes, quel que soit le sexe. Avec ou sans diplôme leur insertion dans le monde du travail reste un challenge difficile à relever face à des personnes dotées de nombreuses expériences. Les économistes envisagent de nombreuses méthodes pour résorber le nombre de chômeurs qui sont des individus inactifs, capables de travailler et désireux de le faire. [...]
[...] Ceci nous pousse à nous demander si les politiques utilisées pour résorber le chômage traditionnel sont utilisables pour lutter contre le chômage des jeunes afin de faciliter leur insertion professionnelle. Nous tenterons tout d'abord d'expliquer les différentes méthodes envisagées pour lutter contre le chômage traditionnel et leur application au chômage des jeunes puis nous expliciterons en quoi il est nécessaire que l'Etat prenne des mesures spécifiques pour l'insertion des jeunes dans le monde du travail. I. les méthodes traditionnelles envisagées pour résorber le chômage, applicables au chômage des jeunes On distingue deux méthodes différentes de résorption du chômage qu'elles soient d'inspiration classique ou keynésienne. [...]
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