Marché du travail, salaires, chômage, lutte contre le chômage, chômage Keynésien, flexibilité, salaire d'efficience, courbe de Phillips
Le chômage se mesure par le concept de Population Sans Emploi à la Recherche d'Emploi (taux de chômage : nombre de chômeur la population active + les chômeurs).
Le chômage est devenu un phénomène de masse malgré les réaffirmations selon lesquelles la lutte contre le chômage constituait une tâche prioritaire de l'Union Européenne.
Cependant, le traité de Maastricht avait fixé des normes d'harmonisation économique en matière d'inflation (pas plus de 2%), d'endettement (60% du PIB maximum) et un déficit de pas plus de 3% du PIB.
Les causes du chômage sont multiples :
– formation
– mobilité insuffisante
– compétition mondiale
– rigidité des coûts salariaux
– investissement et croissance insuffisantes
– excès de réglementation
[...] Ceci permettrait d'augmenter l'exportation des autres États membres et donc de soutenir leur activité. Il faut donc que l'Allemagne accepte une certaine baisse de sa compétitivité prix par l'inflation salariale et l'inflation monétaire pour rééquilibrer les balances commerciales intra-européenne. Par ailleurs, en plus de cette logique de coordination, il faut également des politiques d'entraides. Les pays défaillants doivent pouvoir bénéficier d'une monétisation de leur dette, bénéficier de l'abandon de celle-ci par les créanciers dans la mesure où ces créations ont été inconséquents. [...]
[...] Le monétarisme a fait un retour en affirmant que la monnaie n'avait pas de rôle économique, elle est neutre. Par ailleurs, le chômage résulte des seules entraves aux lois du marché. L'inflation ne fait que créer une illusion monétaire, elle trompe les agents et créée un biais à leur rationalité : si on augmente les salaires, à très court terme, il peut y avoir un effet stimulant, cependant, très vite, les entreprises vont chercher à compenser la hausse des coûts salariaux en augmentant les pris, si bien que le pouvoir d'achat distribué sera annulé. [...]
[...] Si cette demande existe et quelque soit le coût du travail, les entreprises embaucheront. Pour soutenir l'emploi, il faut donc consolider cette demande effective et ceci d'autant plus qu'il existe deux risques de sous-consommation : d'une part, la fameuse loi psychologique fondamentale : augmentation des revenus = baisse de la consommation La propension moyenne à consommer va diminuer. Variation de la consommation [...]
[...] L'inflation grignote le pouvoir d'achat et détériore la compétitivité prix à l'exportation (de 1981 à 1983 : le déficit commercial de la France a été multiplié par quatre). Ces échecs de relance Keynésienne expliquent la mise en œuvre des politiques dite de désinflation compétitive, il s'agit de casser la spirale inflationniste. L'objectif était de réduire la hausse des salaires comparativement à la hausse des prix : c'est ce qu'on appelait la désindexation. Si les prix augmente de les salaires eux augmentaient de 2%. [...]
[...] Même aux États-Unis, le temps de travail moyen est de 32 heures. IV. Les nouvelles théories du chômage : Ces nouvelles théories sont d'inspirations néoclassiques. Elles cherchent à rapprocher la théorie de la réalité en montrant que compte tenu des imperfections du marché, les choix rationnels des agents peuvent produire un chômage involontaire. A. Théorie du salaire d'efficience : Le marché du travail n'est pas transparent, il existe une asymétrie d'informations entre les offreurs et les demandeurs de travail. L'employeur subi un aléa moral ex-anté : en effet, il ne peut préjugé de l'efficacité de ces futures salariés. [...]
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