L'hypothèse de L renversé exclue les deux dernières solutions. Seule la première est possible. En période de sous-emploi général quand le niveau de production est inférieur à un certain seuil Ype (niveau de revenu de plein emploi).
[...] Plein emploi ou stabilité des prix ? La relation de Phillips La relation taux d'inflation-taux de chômage Existe t-il un taux de chômage compatible avec une inflation stable ? L'efficacité des politiques de régulation conjoncturelles La relation de Phillips Au delà de l'hypothèse de L renversé Le L renversé : hypothèse du modèle keynésien pour exprimer les trois réactions possibles d'une entreprise à une augmentation de la demande : - augmentation de la production - accroissement des prix de vente - combinaison de ces deux solutions l'hypothèse de L renversé exclue les deux dernières solutions. [...]
[...] Anticipations rationnelles et Nouvelle économie classique Le courant de la NEC débute dans les années 1970 sous l'impulsion de Robert Lucas. Cette pensée va radicaliser celle de Friedman : pour Friedman en effet l'arbitrage inflation chômage est effectif à court terme du fait de l'illusion monétaire des agents. Mais à long terme elle devient complètement verticale. Pour la NEC le taux d'inflation anticipé ne peut jamais sous estimer le taux d'inflation effectif. La courbe de Phillips est donc TOUJOURS verticale aussi bien à court qu'à long terme. Il y a donc inefficacité de la politique monétaire. [...]
[...] Les fondements de la stratégie de désinflation compétitive Privilégie l'action sur la compétitivité, la productivité, la modération de la hausse des coûts salariaux. Toute amélioration de la compétitivité permet soit une baisse du rythme d'inflation soit une augmentation des marges de profit des entreprises. Une combinaison de ces deux effets en résulte. Le cercle vertueux de la reprise est enclenché si l'amélioration de la productivité et la modération des coûts salariaux se répercute sur les prix. Augmentation de la demande étrangère qui conduit à l'augmentation de l'investissement par suite de l'accroissement des débouchés. [...]
[...] Mais dés 1990 l'essoufflement se fait sentir : en fait l'effet taux de marge n'a pas eu les conséquences espérées. Taux de marge : depuis 1988 : 34% - 36%. Dans la décennie 1975-1985 la part des salaires était beaucoup plus importante. On sait que dans une optique keynésienne les causes du chômage sont à rechercher en dehors du fonctionnement du marché du travail, sur le marché des produits et le marché de la monnaie. les entreprises n'investissent ou n'embauchent que si il y a des débouchés : d'où échec de la désinflation compétitive si les entreprises n'investissent pas. [...]
[...] La courbe de Phillips est-elle une boucle ? La variation du taux de chômage et pas uniquement le niveau de chômage doit être prise en compte. Quand le chômage diminue et que l'activité augmente les employeurs seront plus enclins à satisfaire les revendications des travailleurs qu'ils ne le sont quand le chômage s'accroît. La relation taux d'inflation-taux de chômage 2.1 - De la relation de Phillips à la relation entre l'inflation et le chômage La liaison inflation et hausse des coûts salariaux Taux de variation des prix est égal au taux de variation des coûts salariaux moins le taux d'accroissement de la productivité du travail. [...]
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