Les emplois typiques désignent le modèle d'emploi tel qu'on pouvait le définir à l'issu de la période des trente glorieuses. Il s'agit alors d'un emploi salarié à temps plein, stable dans le temps (contrat à durée indéterminée), assorti de garanties légales ou conventionnelles (au travers de conventions collectives notamment). Le titulaire d'un emploi typique a des perspectives de carrière (promotions) et de gains de pouvoir d'achat (hausse de salaires).
[...] Nous pouvons cependant constater depuis les années 1990 une place de plus en plus importante consacrée aux mesures actives un peu partout. La France est caractérisée par une recherche de réduction de la population active, pour tenter de protéger certains actifs du chômage. Cette réduction a à la fois touchée les jeunes (prolongation scolarité et formations réservées aux chômeurs), les plus vieux (préretraites et les immigrés (aides au retour). Mais cela n'a pas été convaincant. Le renouvellement des politiques d'emploi Y. [...]
[...] S'il y a un déséquilibre du salaire ou autres rigidités structurelles (avec par exemple l'instauration d'un salaire minimum tel que le SMIC, ou des allocations), il peut y avoir chômage. Mais dans une situation de concurrence pure et parfaite entre les travailleurs, le chômage ne peut être que volontaire. Dans un deuxième temps, Marx considère le chômage comme une caractéristique permanente du développement du capitalisme. Alors qu'il considère le travail comme la seule source de richesse, il explique la tendance des capitalistes à substituer le capital au travail, du fait de la concurrence. [...]
[...] En troisième lieu, Keynes considère que le chômage est avant tout involontaire. Pour Keynes, le niveau d'emploi dépend de la demande anticipée. Keynes pense qu'il n'y a pas d'équilibre sur le marché du travail, et que le salaire résulte plutôt d'un rapport de force. Ainsi, pour Keynes, le marché du travail est une fiction. L'offre de travail ne varie pas tellement en fonction des variations des prix (salaires). La demande de travail est déterminée par la demande sur le marché des biens et services. [...]
[...] La période de chômage doit permettre de rechercher un maximum d'informations complémentaires, pour espérer obtenir le salaire le plus élevé possible. La théorie du capital humain de G. Becker remet en cause l'homogénéité (autre condition de la CPP) sur le marché du travail. En effet, tous les individus ne possèdent pas le même stock de connaissances et de compétences économiquement valorisables. Tout individu est rationnel, et choisit de continuer ses études pour obtenir une qualification plus grande, ou d'entrer directement sur le marché du travail. [...]
[...] Le chômage est alors mesuré par les enquêtes trimestrielles de l'INSEE (en France). Typologie Tous les chômeurs ne le sont pas pour la même raison, dans les mêmes circonstances, pour la même durée. Plusieurs types de chômage existent : Le chômage de longue durée concerne ceux qui sont chômeurs depuis plus d'un an. Le chômage conjoncturel est un chômage (normalement de court terme) dû à un ralentissement de l'activité économique. Le chômage structurel est un chômage de plus long terme lié aux transformations des structures démographiques, économiques, sociales et institutionnelles (ex : variation des taux d'activité, évolution des qualités requises Le chômage technique est lié à l'impossibilité technique de produire du fait d'une interruption du processus de production (ex : panne de machines, problème d'approvisionnement en matières premières ) Le chômage répétitif concerne une partie de la population se trouvant dans une situation de précarité face à l'emploi, en alternant par exemple des CDD/intérim et du chômage. [...]
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