Dans notre société, la principale forme d'emploi est l'emploi salarié ; le travailleur est soumis à l'autorité d'un employeur par un contrat de travail. La rémunération du travail prend alors la forme d'un salaire (précisé dans le contrat de travail). Le nombre d'emplois salariés s'est multiplié : ils étaient 13 millions en 1960, représentant alors 70% de la population active occupée, tandis que de nos jours on compte 21 millions de salariés soit 9 actifs sur 10 (...)
[...] Cette augmentation du nombre d'emplois occupés dans le secteur tertiaire au détriment des deux autres secteurs s'appelle la tertiarisation. Le secteur tertiaire recouvre aujourd'hui trois quart des emplois alors que le secteur secondaire (industriel) moins de et le secteur primaire (agricole) moins de Le secteur des services est un secteur qui a beaucoup augmenté, il est homogène notamment par rapport à la qualification car il se caractérise par des emplois très qualifiés comme les cadres et des emplois peu ou pas qualifiés comme les femmes de ménage L'augmentation de la qualification Il existe deux types de qualification : d'une part la qualification individuelle qui est l'ensemble des savoirs (formation individuelle et diplôme) et des savoir-faire (expérience professionnelle) voire même des savoirs être, mobilisables par un individu dans le cadre d'une profession. [...]
[...] Ainsi, les emplois précaires sont fragiles et incertains ; la précarité de l'emploi a des conséquences sur les revenus et donc sur la consommation. En 18 ans, de 1985 à 2003, les emplois à durée limitée ont été multipliés par plus de trois ; on compte aujourd'hui plus de 1,58 millions de CDD. Cependant, les formes particulières d'emploi ne sont pas la norme de l'emploi car elles restent minoritaires dans la société française : elles représentent de l'ensemble des salariés mais leur progression est suffisamment importante pour remettre en cause l'emploi typique. [...]
[...] Être au chômage, c'est courir le risque d'être mis à l'écart de la société et donc d'être marginalisé. A. / Définitions et mesure du chômage 1. Les définitions du BIT et de l'ANPE Au sens du BIT (Bureau International du Travail), le chômage est la situation de Population Sans Emploi à la Recherche d'un Emploi (PSERE). Pour être chômeur il ne faut pas avoir travaillé même une heure dans le mois, rechercher activement un emploi, et être disponible sous 15 jours pour occuper un emploi. [...]
[...] / Les différentes formes du chômage Un premier type de chômage est celui qui correspond au délai où un individu se trouve entre deux emplois, ce sont les mouvements de la main-d'œuvre changeant d'entreprise. Ce chômage est de courte durée et il est qualifié de frictionnel. Le chômage saisonnier est caractérisé par l'interruption périodique de certains emplois dus à leur caractère saisonnier. De nature plus importante, le chômage structurel est dû aux discordances entre les besoins du marché de l'emploi et les caractéristiques des actifs. Le chômage conjoncturel est dû aux variations de l'activité économique. [...]
[...] Cela est dû aux deux chocs pétroliers de 1974 et de 1979 mettant en place le chômage conjoncturel et structurel. Enfin, de 1984 jusqu'à aujourd'hui, la population active croît, avec des irrégularités entre augmentation et baisse de l'emploi et du chômage : c'est ce que l'on appelle la persistance du chômage. Le chômage est depuis resté à un niveau élevé, on peut donc parler de chômage de masse Les inégalités face au chômage Tous les Français ne courent pas le même risque d'être au chômage. [...]
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