économie de marché, Travail, emploi, économie mondiale, salarié, réinsertion sociale, droit du travail, Union syndicale, fonctionnaire, employeur, sécurité d'un employé, Production, salaire, Chômage, théorie keynésienne, marché du travail, démographie, croissance économique
Lorsqu'on s'intéresse au travail, on considère que le mot « travail » viendrait du latin « tripalium » (pièce utilisée dans l'agriculture pour attacher les boeufs, mais qui était aussi un instrument de torture).
Le travail n'est pas une punition ni une souffrance, c'est le propre de l'humain.
Le mot travail est largement discuté et rien ne nous affirme que le travail doit forcément être associé à la souffrance.
Le travail est une activité qui vise à créer/produire/entretenir quelque chose.
[...] Les autres reconnaissent qu'il a une valeur : mais en lui-même il n'en a pas Monnaie : système de croyance selon la société donnée (pas la même monnaie selon le pays) Le billet oblige à vivre dans la société : socialise les individus entre eux (échanges) Chômeurs : pas accès à la monnaie perte de statut de membre à la société : exclu de la société (pas de consommation pas de lien social) l'acte d'achat : membre à part entière dans la société situation intenable pour les chômeurs : ils vont s'orienter vers une organisation où ils sont reconnus entièrement Ex : Allemagne nazie / URSS travail forcé mais un très faible taux de chômage aux dépens des libertés Si on ne trouve pas de solution contre le chômage : monde en péril qui conduit à la déviance plein emploi : indispensable Comment est déterminé le niveau de l'emploi ? [...]
[...] On devient un humain par son travail 3e approche = En anglais : travail travel (quelque chose qui nous transforme) Le mot travail est largement discuté et rien ne nous affirme que le travail doit forcément être associé à la souffrance Le travail est une activité qui vise à créer/produire/entretenir quelque chose. Ajd : vision réduite de ce qu'on entend par le travail 14e siècle : apparition du travail rémunéré Le travail contre rémunération existe depuis très longtemps Associé à 2 types de métier : le mercenaire / la prostitution Le reste : très rarement contre rémunération Développement pièce/monnaie : récent et tardif Echanges monétaires très réduits : marchés 1 à 2 fois/an En France jusqu'à 1945 : les agriculteurs n'utilisaient pas de monnaie (leur pratique était d'échanger du blé contre d'autres aliments) Travail rémunéré : ponctuel et non généralisé, cela concernait des activités pas très recommandables Payer les impôts : corvées ou donation de quantités produites (paysans) = paiement en nature et non pas par de l'argent Evolution de la doctrine catholique sur le travail : Règle de St Benoît (11e : jusqu'à cette règle, les ordres religieux sont des ordres mendiants ils ne vivent que par rapport à ce que les autres donnent Ils autorisent dans certains monastères les frères convert : ils ont le droit de travailler (donc racheter leur péché originel) Réforme 15e/16e siècle : transformation du rapport à la richesse la réussite liée à la richesse est un moyen d'accéder au royaume de Dieu Transformation sociale : développement des villes la particularité des urbains est de pas pratiquer une agriculture de subsistance Développement des échanges monétaires : donc du travail rémunéré Mais ce travail rémunéré reste très dévalorisé : ceux qui travaillent sont issus du bas de la société (les nobles/clergés travaillent pas) 2 grandes lois (14e/15e) : On impose un salaire maximum Les travailleurs salariés n'ont pas le droit de se déplacer : ils doivent rester sur place Milieu/fin 19e siècle : la dévalorisation du travail rémunéré dure jusqu'à cette période Robert Castel « les métamorphoses de la question sociale » : au 19e siècle « on était salarié quand on n'était rien d'autre » Conditions des salariés pénibles : payés au jour le jour Conditions qui se dégradent : au développement de la révolution industrielle Lois révolutionnaires : « Le Chapelier » les employeurs/salariés sont égaux / « décret d'Allarde » 1ère moitié 19e siècle : Paul Bairoch le niveau des salaires des salariés baisse , donc une baisse du niveau de vie des salariés Engel : travaux sur les salariés en Angleterre la ration de quantité de pain des ouvriers baisse 1830 : grève à Manchester sur le temps de travail les ouvriers manifestent pour que la journée de travail n'excède pas 16h Ils travaillent + car la rémunération a diminué donc ils compensent Travail des enfants généralisé Source de nombreux pb sociaux : pb d'hygiène / tranquillité sociale La misère des ouvriers conduit à considérer la « classe ouvrière » = classe dangereuse Cela choque les bourgeois que les ouvriers vivent dans une seule pièce par famille (surtout que les parents dorment dans la même pièce que leurs enfants) Villermé : médecin hygiéniste alertent les autorités sanitaires sur les conséquences sociales néfastes à cause des conditions de vie des ouvriers Emergence de l'idée qu'il faut intervenir sur la transformation des conditions dans lesquelles s'effectuent le travail salarial 1841 : règlements qui vont modifier les relations en matière de travail salarié Loi 1841 : les enfants ne peuvent travailler qu'à partir de 8 ans Entre 8 et 12 ans : journée de travail ne doit pas excéder 10h / pas de travail la nuit Loi valable pour les entreprises de + 20 salariés : si la règle avait été appliqué pour tlm cela aurait posé des problèmes pour le secteur agricole 1881 : l'autorisation des syndicats 1898 : loi sur les accidents de travail l'employeur pourra être tenu responsable en cas d'accident sur le lieu de travail Ils doivent tenir comptes des conditions de travail L'ensemble de ces lois conduit : 1910 Code de travail et protection sociale Naissance code de travail : lien de subordination (relation de travail) 1936 : congés payés 1945 : création sécu Accident de travail (droits spécifiques aux travailleurs) / maladie pro (en cas de maladie : sécu prend en charge et assure la continuité des revenus) / Famille / vieillesse / dépendance / retraite Droits spécifiques aux salariés pour améliorer leurs situations Cotisations sociales : montant prélevé sur le salaire total chaque qui sert à payer des droits Niveau CS : revenu donné aux individus mais dont il ne bénéficie pas de suite Salaire déterminé par l'Etat et les négociations collectives = salaire socialisé (le salaire total ne dépend pas uniquement des entreprises la société a son mot à dire) 1950 : SMIG (Salaire minimum interprofessionnel de garantie) La valeur du salaire minimum n'était pas la même selon le lieu de domicile (SMIG + élevé à Paris qu'en province) Le salaire minimum n'était pas le même selon les professions : pas de SMIG dans l'agriculture (qu'à partir de 1968) Il est possible de distinguer le travail / le travail salarié / le travail salarié avec droits Donc l'emploi : travail salarié avec des droits 2 types de questions : comment est mis en œuvre le travail ? 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[...] Base théorie néoclassique : travail = marchandise On peut étudier le travail à partir du concept du marché Si le travail ne fait pas parti du marché des B&S : on considère que c'est une marchandise pas comme les autres (car si elle était comme les autres : il n'y aurait pas besoin de distinguer le marché du travail) Différence entre marché de travail / B&S : selon les offreurs/demandeurs Marché des B&S Ménages : demandeurs / entreprises : offre Travail : travailleurs offreurs / entreprises : demandeurs Marché procure la meilleure allocation = CCP Si la CCP est respectée : le marché du travail optimum (Pareto) Théorie du bien être : tout optimum équilibre (si j'ai un marché du travail qui fonctionne selon la CCP : O = Le marché détermine le niveau de l'emploi (uniquement en CCP) + rémunération Présence CCP : pas de chômage car le nb d'heures souhaitées par les travailleurs correspond au nb d'heures que les entreprises souhaitent payer afin de les embaucher Comment est déterminé le niveau des salaires ? Salaire* = productivité marginale (cb je produis lors de ma dernière heure travaillée) Productivité : quantité produite divisée par une quantité de facteurs de production Le niveau des salariés est déterminé par la productivité des travailleurs Comment mesurer la productivité du travail ? [...]
[...] (décalage) Ex : caisse supermarché Prescrit : biper les articles Réalisé : certains remplissent les sacs des gens car ils bipent trop vite Donc ils sont – productifs (remplissage sac) dans le travail prescrit Mesure productivité : travail prescrit (mais correspond pas tjrs au travail réalisé) Décalage entre le travail prescrit / réalisé = source de difficultés pour mesurer la productivité (sociologue) Contre les théories qui disent qu'on mesure le travail par la productivité Source de tensions pour les professionnels : est-ce qu'on doit faire le travail prescrit ? [...]
[...] Quels sont les principaux problèmes en matière d'emploi ? 1ère approche = Lorsqu'on s'intéresse au travail, on considère que le mot « travail » viendrait du latin « tripalium » (pièce utilisée dans l'agriculture pour attacher les bœufs, mais qui était aussi un instrument de torture) Ce mot est associé à la douleur / souffrance Synonyme de travail : labeur (souffrance) Approche confirmée par la religion catholique : le travail est une punition divine infligé à Adam et Eve l'homme est puni pour avoir fauté donc il doit travailler 2e approche = Homo fabeur (Bergstom) : le travail n'est pas une punition ni une souffrance, c'est le propre de l'humain. [...]
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