Celle-ci émerge avec l'essor des rapports marchands et l'avènement du capitalisme, c'est-à-dire l'ensemble des activités intellectuelles et manuelles accomplies par l'homme pour produire des biens et des services économiques en contrepartie duquel il est rémunéré : le travail correspond à l'activité rémunérée des hommes. Dans l'antiquité, le travail est méprisé car il s'oppose à la liberté et est incompatible avec l'exercice de la citoyenneté. Seuls les esclaves travaillent. Au Moyen Age, il n'est guère valorisé et est plutôt connoté négativement. Issu du mot tripalium (instrument de torture), il désigne l'activité du bourreau avant d'exprimer plus généralement l'idée de tourment, de souffrance, de peine (...)
[...] Les effectifs concernés ont plus que doublé en 10 ans. Le recours aux contrats à durée déterminée et à l'intérim permet aux entreprises de gérer la main-d'œuvre d'une manière plus flexible et plus sélective. Si on prend l'exemple du travail temporaire, on peut faire apparaître ces différents avantages : o elle réalise une meilleure adéquation entre le temps de travail rémunéré et le temps de travail effectif, o en différenciant les statuts, il introduit ou renforce l'éclatement et l'instabilité du collectif du travail même si les salariés temporaires bénéficient des mêmes droits d'expression et d'organisation que les salariés permanents. [...]
[...] Loin de résorber les déséquilibres comme l'envisagent les néoclassiques, une baisse des salaires peut au contraire aggraver le sous-emploi. En effet, si le salaire représente un coût pour les entreprises, il est aussi un revenu pour la collectivité: une baisse des rémunérations déprime la demande effective en diminuant la consommation des salariés et alimente une spirale déflationniste qu'aucun mécanisme spontané ne peut stopper. L'intervention de l'État est alors nécessaire pour relancer la demande. En 1936, John Maynard Keynes (1883-1946) critique de manière radicale l'analyse néoclassique du marché du travail et de la détermination du chômage (comme la référence aux "néoclassiques" n'existe pas encore en 1936, Keynes parle des "classiques" pour désigner les auteurs dont il veut réfuter les conclusions). [...]
[...] On a enfin réduit les incitations au retrait d'activité pour les seniors avec la baisse des préretraites. Ces politiques incitatives sont apparues en France dans la seconde moitié des années 1990 dans un contexte macroéconomique de reprise soutenue de l'activité. C'est peut-être parce que la demande de travail semblait de moins en moins faire obstacle au recul du chômage que l'on s'est préoccupé de plus en plus de l'offre de travail. Une autre raison réside dans l'organisation même des transferts sociaux qui sont très dégressifs pour les plus bas revenus. [...]
[...] Ainsi, les économistes estiment que pour réduire le chômage de 100 personnes, il est nécessaire de créer environ 140 emplois. - Des éléments sociologiques influencent également les taux d'activité d'une population Ainsi, l'augmentation du taux d'activité féminin depuis la fin des années soixante s'explique notamment par la volonté des femmes d'accéder à un statut social plus valorisant que celui de mère au foyer ) L'emploi LES DÉTERMINANTS DU NOMBRE DES EMPLOIS C'EST À DIRE DE LA DEMANDE DE TRAVAIL Les emplois sont offerts par les entreprises qui demandent du travail. [...]
[...] - la conquête d'une nouvelle source de matière première (le nucléaire . - la réalisation d'une nouvelle organisation productive (toyotisme . ) ou de nouvelles structures de marché (oligopoles, monopoles). Pour évaluer le progrès technique, Robert B. Solow utilise la méthode du résidu , c'est-à-dire la part inexpliquée (résiduelle) de la croissance, une fois retirées les contributions du travail et du capital. Cette démarche conduit à définir un progrès technique autonome: il intervient comme un troisième facteur, distinct du capital et du travail. [...]
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