La rentabilité du capital est insuffisante. Les projets d'investissement sont insuffisamment rentables. Alors, on n'investit pas et on n'embauche pas. Pour lutter contre le chômage classique, il va falloir maîtriser plusieurs éléments : la maîtrise du coût du facteur du travail.
Pour que l'entreprise fasse suffisamment de profit, il faut limiter la progression des salaires et même abaisser les salaires réels (salaire nominal ? le taux d'inflation) (...)
[...] L'Etat doit en assurer la promotion, inciter à l'investissement. La théorie de SCHMIDT les profits d'aujourd'hui sont les profits de demain et les emplois d'après-demain Selon ce théorème, si on veut créer de l'emploi, il faut faire du profit. Pour que ces investissements se transforment en emploi, il faut que l'entreprise investisse en capacité. Ce serait moins taxer les profits réinvestis dans l'entreprise. B La politique libérale : entre austérité et relance La logique libérale est de faire en sorte que les pouvoirs publics interviennent le moins possible. [...]
[...] Elle se rapproche de la flexibilité quantitative interne L'externalisation C'est confier à des entreprises ou à des personnes non liées par un contrat de travail une tâche ou un projet. Ça passe par de la sous- traitance ou du travail temporaire. C'est un contrat commercial qui prend la place du contrat de travail, rendant les choses beaucoup plus souples La flexibilité des rémunérations Elle est conçue pour répercuter sur les salaires les évolutions du chiffre d'affaire ou des coûts de revient, des coûts de production en fonction des mouvements conjoncturels. Cela nécessite l'accord de l'entreprise et du salarié, c'est un accord temporaire. [...]
[...] Beaucoup de dépenses publiques correspondent à des gaspillages. Ces dépenses publiques insistent au travail des personnes assistées, favorisant les tire-au-flanc. Ils sont contre des indemnités importantes, contre toute protection contre les licenciements. Il n'y a pas mieux que le marché. Le marché reviendra à son équilibre. Il faut diminuer les impôts directs pour éviter la fraude. Cela permettra de relancer l'activité économique par la baisse de la pression fiscale, pour les entreprises et pour les consommateurs. Les économistes de l'offre (LAFFER : trop d'impôt tue l'impôt) : si l'impôt est trop important, il y aura de la fraude. [...]
[...] Il faut pratiquer une politique de relance économique pour KEYNES. A Les instruments de lutte contre le chômage keynésien Lorsque le revenu courant est inférieur au revenu de plein emploi, on est en sous-emploi. Il faut favoriser une croissance riche en emploi. Il faut développer les PME car ce sont elles qui créent le plus d'emplois. Il faut baisser le coût du travail pour la main-d'œuvre peu qualifiée pour freiner la tendance de la substitution du capital au travail, par le biais de l'assiette des charges fiscales et sociales. [...]
[...] Il faut limiter les politiques économiques. Il faut agir doucement et prudemment La politique budgétaire La politique budgétaire ne stimule pas l'activité économique car l'accroissement des dépenses publiques crée un effet d'éviction des dépenses privées. On parle aussi de cannibalisme La politique monétaire La politique monétaire ne produit aucun effet réel sur la production et sur la croissance. Les libéraux s'appuient, pour dire cela, sur les anticipations adaptatives présentées par les monétaristes (FRIEDMAN). La politique monétaire consiste à injecter des liquidités dans l'économie et à baisser les taux d'intérêt pour favoriser l'endettement. [...]
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