Le calcul de l'Allocation de Retour à l'Emploi s'effectue en 3 étapes. L'Assedic définit d'abord la période de référence, établit sur cette base le salaire mensuel, puis journalier, de référence et enfin, calcule l'allocation que le demandeur a droit (...)
[...] En principe, l'allocation journalière est égale à du salarie journalier de référence auquel on ajoute un montant fixe de 10.46 par jour. Le calcul se déroule en 5 étapes : 1.Calcul normal : du salaire journalier de référence + 10.46 par jour 2. Calcul en pourcentage : du salaire journalier de référence 3. Comparez les sommes obtenues 1 et retenir la plus élevée 4. Minimum quotidien : quel que soit le résultat obtenu en 1 et l'allocation ne peut être inférieure à 25.01 jour 5. Toutefois, quel que soit le chiffre obtenu, il ne peut jamais dépasser 75% du SJR. [...]
[...] Avoir permis de cotiser au régime de l'assurance chômage 3. Correspondre à la rémunération habituelle Attention, ce sont les salaires bruts qui comptent. Il s'agit non seulement des salaires de bas mais aussi des primes. Par exemple, celles liées à l'ancienneté ou à l'assiduité Rémunérations exclues Il faut exclure toutes les rémunérations perçues pendant la période de référence ne s'y rapportant pas ou versées uniquement du fait de la rupture du contrat de travail. Il ne faut pas non plus intégrer toutes les rémunérations pour lesquelles aucune cotisation au régime d'assurance chômage n'a été prélevée. [...]
[...] Elle est versée par période de 12 mois renouvelables au lus tard jusque 60 ans. Pour en bénéficier, in ne faut pas dépasser un plafond de ressources de : pour une personne seule pour un couple. Ainsi, toute personne peut calculer son allocation chômage. [...]
[...] Mais au cours de son contrat de travail, il a pris 3 jours de congés sans solde. Résultat : sa période de référence est de 178 jours. Dans certains cas toutefois, l'Assedic peut décider d'une période de référence qui soit plus favorable au demandeur. Le demandeur peut demander à ce que sa période de référence soit différée dans le temps et quelle recouvre une période où il percevra un salaire normal Par exemple, si le salarié a été licencié au cours ou à la fin d'une période et que certains événements sont survenus : Acceptation d'un travail à temps partiel dans le cadre d'une convention d'aide au passage au temps partiel et licenciement au cours de la période de 2 ans correspondant à la mise en œuvre du dispositif ou à l'issue de cette période Choix d'un départ en pré-retraite progressive Autorisation par la sécurité sociale à reprendre un emploi à temps partiel en restant indemnisé au titre des indemnités journalières Bénéfice d'un congé parental d'éducation çà temps partiel ou d'un congé de présence parental Bénéfice d'un congé de fin e carrière ou d'une cessation anticipée d'activité prévue par une convention ou un accord collectif Indemnisation au titre du chômage partiel Dans la mesure où elles ne sont pas prolongées au-delà d'un an, les situations suivantes peuvent aussi faire l'objet d'un différé de période : Acceptation, en raison de difficultés exceptionnelles de son entreprise d'exercer une activité à horaires réduits entraînant un chômage partiel Acceptation, en raison de difficultés économiques de son entreprise, d'un salaire réduit par application d'un accord collectif tout en conservant les mêmes horaires Accord, à la suite d'un accident ou d'une maladie, pour occuper de nouvelles fonctions moins rémunérées que les précédentes Dans tous les cas, la date de fin de la période de référence va être décalée dans le temps afin de ne pas tenir compte de l'un de ces événements. [...]
[...] L'AFF est désormais versée pendant toute la durée de la formation au lieu des 4 mois maximum prévus auparavant. Le montant de l'AFF reste égal au dernier montant des allocations chômage perçues par le demandeur d'emploi à la date de l'expiration des droits A l'approche de la retraite L'Allocation Equivalent Retraite est un dispositif qui intervient à deux titres : Soit comme une allocation de remplacement aux chômeurs ayant épuisé leurs droits à l'ARE ou qui n'ont droit à aucun autre revenu de remplacement alors qu'ils ont perdu leur emploi involontairement Soit comme une allocation de complément pour les chômeurs qui bénéficient de l'ARE ou de l'allocation chômeurs âgés. [...]
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