Analyse économique du chômage, divergences, chômage frictionnel, chômage expliqué par la rigidité des prix, chômage classique, chômage keynésien, France
Le chômage au sens du Bureau International du Travail (BIT) : + de 15 ans, ne pas avoir travaillé (pas même 1 h) dans la semaine de référence, être disponible dans les 15 jours, avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent.
En France deux indicateurs principaux du chômage qui reposent sur des définitions un peu différentes (pôle emploi) :
- Catégorie A = demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, sans emploi.
_ Catégorie B : demandeurs d'emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi, ayant exercé une activité réduite (maximum 78 heures dans le mois).
Le chômage mesuré à partir d'une définition ne rend pas totalement compte de la réalité du phénomène :
Des chômeurs ne sont pas comptabilisés comme tels.
Des personnes comptabilisées ne sont pas nécessairement au chômage.
A priori ces deux catégories n'ont pas de raison de se compenser.
[...] Ces emplois qui disparaissent représentent énormément, ce n'est pas une proportion négligeable de l'emploi. Sur la même année, on constate qu'il y a environ 15% d'emplois créés. Ce phénomène est retrouvé dans le temps (c'est donc normal) et dans tous les pays industriels (pays développés). Ce renouvellement ne fait que traduire la transformation de l'économie, de la structure de l'emploi. De manière permanente, il y a des activités et des entreprises qui disparaissent ainsi que des activités et des entreprises qui apparaissent. [...]
[...] Il peut être intéressant pour un employeur de payer ses salariés plus que le salaire d'équilibre pour gagner en productivité. Cette hypothèse repose sur l'idée que le travail est hétérogène (une unité de travail n'est pas forcément égale à une autre unité de travail, des gens sont plus productifs que d'autres). Cette théorie conduit donc à du chômage, car l'existence des salaires plus élevée que l'équilibre du marché fait apparaître une demande de travail supplémentaire qui aimerait trouver un salaire équivalent. L'élévation du chômage serait donc liée à ces salaires d'efficience. Que gagne-t-on à verser des salaires plus élevés? [...]
[...] Ce postulat est le décalque du premier mais pour le travail. Keynes rejette ce postulat : le salaire réel perçu par un salarié n'est pas nécessairement celui qui attire la quantité de travail juste suffisant. Le salaire réel versé peut être différent de la désutilité marginale de travail qui correspond à cette quantité de travail. Ce qui revient à dire que l'offre de travail ne participe pas à la détermination du niveau de l'emploi. La demande participe bien mais l'offre ne rentre pas en ligne de compte dans la détermination du niveau de l'emploi et du salaire. [...]
[...] L'équilibre se situe à l'intersection de la courbe d'offre et de la courbe de demande de travail. Une fois qu'on a trouvé l'équilibre, on a déterminé la quantité de travail qui va être employé, et en même temps on a épuisé toute l'offre de travail qui s'exprime pour ce salaire d'équilibre Il n'y a pas d'écart entre l'offre et la demande de travail, il n'y a pas de chômage mais seulement un chômage volontaire car le salaire est flexible, il peut changer selon l'offre de travail. [...]
[...] Keynes rejette la loi des débouchés - problème de débouchés pour les producteurs (quand ils décident de produire, il faut qu'ils décident de produire une certaine quantité qu'ils pensent pouvoir vendre). - fixation du niveau de production et d'emploi en fonction de la demande qu'ils anticipent. - Chez Keynes, le marché de bien n'est pas exactement le marché du travail. C'est la demande effective qui est déterminante pour le niveau d'emploi chez Keynes. [...]
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