Rigidité sur le marché du travail, source de chômage, modèle français, américain et britannique, flexibilité, embauche, licenciement, contrat court, contrat précaire, activité variable, salaire, horaires, salariés, heures supplémentaires, jeunes diplômés
Les rigidités sur le marché du travail peuvent être source de chômage pour plusieurs raisons.
Les rigidités peuvent être définies comme étant les limites fixées à la flexibilité sur le marché du travail, en termes de volume horaire, de volume de salariés, de conditions de travail, d'embauche et de licenciement.
[...] Cela crée donc des embauches moins nombreuses, et de fait un chômage plus élevé. De même, dans des périodes d'incertitude comme celle que nous traversons depuis le printemps 2020 en raison de la crise COVID, avec des niveaux d'activité très variable et en perpétuelle évolution, nombreux sont les employeurs qui se privent de recruter du fait de la difficulté potentielle à licencier, plus tard, ou encore du fait du coût trop élevé du travail, par le biais du salaire minimum imposé. [...]
[...] Les rigidités sur le marché du travail, source de chômage ? Les rigidités sur le marché du travail peuvent être source de chômage pour plusieurs raisons. Les rigidités peuvent être définies comme étant les limites fixées à la flexibilité sur le marché du travail, en termes de volume horaire, de volume de salariés, de conditions de travail, d'embauche et de licenciement. Le modèle du travail français est un modèle dans lequel la rigidité du marché du travail est forte, notamment par le biais d'une importante protection des salariés en poste, en comparaison avec d'autres pays. [...]
[...] Cela permet ainsi aux employeurs de recourir plus facilement au système des heures supplémentaires pour les salariés déjà en poste. Si ceux-ci voient ainsi leur salaire s'élever, ils dépensent ensuite une part de ce salaire supplémentaire qu'ils réinjectent de cette façon dans l'économie. À l'échelle d'un État, cela contribue à créer des emplois et donc à réduire le chômage. De fait, une forte protection des salariés en matière de volume horaire peut être une garantie pour les salariés, mais peut également constituer une rigidité supplémentaire du marché du travail, qui alimente indirectement le phénomène de chômage du fait de l'absence de flexibilité. [...]
[...] C'est le cas notamment de certains jeunes diplômés ou de certains salariés peu qualifiés, qui pourraient ainsi couter davantage à l'entreprise que ce qu'ils pourraient rapporter. Ainsi, les entreprises peuvent préférer ne pas embaucher pour se protéger, ou pour ne pas être contraintes de payer un salaire qu'elles considèrent comme décorrélé de la productivité attendue d'un salarié. Cela contribue de fait à l'exclusion de certaines catégories du marché du travail, et favorise par exemple la hausse du chômage chez les jeunes sans expérience professionnelle préalable ou chez les non qualifiés. [...]
[...] Cela démontre bien qu'en cas d'embauche, les employeurs sont fortement incités à procéder à un contrat précaire plutôt qu'à créer un emploi stable, notamment du fait des rigidités liées aux contrats permanents. La rigidité du marché sur travail au niveau du volume horaire Une autre rigidité observée sur le marché du travail se situe au niveau du volume horaire réalisé par les salariés. Celui-ci est fortement encadré en France, avec un plafond à ne pas dépasser. Dans certains autres pays, ce plafond est plus élevé, ou le nombre à ne pas dépasser plus flexible, plus adaptable, lissé sur une période plus longue. [...]
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