Ces bouleversements qui sont inscrits dans la dynamique propre du système de production fondé sur la valorisation de capital lui imposent surtout pendant les périodes de crise la recherche de nouveaux leviers pour l'amélioration des conditions économiques et sociales de sa rentabilité.
En effet, le régime de concurrence qui sous tend le processus de production contraint les différents firmes à s'aligner sur les normes sociales de productivité et de rentabilité ce qui a pour résultat la dévalorisation d'une partie de capital social et le renforcement de la concentration du capital (...)
[...] Ces performances ont permis aux PED d'occuper une place plus importante sur l'échiquier industriel international ,leur part dans la VAM mondiale a ainsi progressé de à entre 1960 et 1975 pour atteindre dans les années 1980, aujourd'hui cette part est estimée à 20%. Au niveau des NPI d'Asie de l'Est et du Sud - Est le secteur manufacturière prédomine dans l'ensemble , avec un ratio relativement élevé , ce processus a été rendu possible grâce aux efforts particulièrement importants d'investissement productifs appuyés par ailleurs par un taux d'épargne domestique élevé. [...]
[...] Concernant la délocalisation aujourd'hui , de manière stricte les délocalisations ne sont pas faciles à définir car elles revêtent des formes diverses, elles ne coïncident pas avec les investissements directs à l'étranger et l'analyse des échanges commerciaux ne permet non plus de les saisir avec précision . Une démarche empirique permet de parler de délocalisation lorsqu'il y a rupture de soudaine avec une source nationale d'approvisionnement , de production ou de transformation au profit d'une source étrangère ,motivé essentiellement par la recherche d'un prix de revient plus avantageux La croissance des stocks et flux d'investissement directs étrangers (IDE) a joué un rôle de vecteur dans la dynamisation des processus d'internationalisation de la production et des échanges .Le développement extraordinaire des technologies de l'information et des communications opéré dans un contexte caractérisé par la libéralisation des législations à l'échelle mondiale a favorisé l ‘expansion des IDE depuis une dizaine d'années .ce dernier a constitué par ailleurs un outils privilégié dans le processus de pénétration des marchés concurrents . [...]
[...] La tendance s'est poursuivie au cours de la période 1990-1993 où le taux n'a pas dépassé le rythme de le retournement a commencé à s'opérer en 1994 où le taux s'est établie à il en va de même pour la productivité du travail qui a suivie la même évolution avec des taux respectifs de et enregistrés pour les décennies soixante et soixante-dix , taux qui continuent de se dégrader au cours de la période 1990-1993 ( 0.4 avant de connaître une amélioration en 1994 ( 2.6 . Contrairement aux pays d'Amérique du Nord et ceux de l'Europe occidentale qui ont été touchés de plein fouet par la crise depuis le début des années 1970, l'économie japonaise a , quant à elle réalisé des bonnes performances en enregistrant des taux de croissance particulièrement élevés notamment au niveau du système productif industriel . Ainsi pour la production manufacturière , les taux annuels moyens de croissance se sont situés au pour la décennie suivante . [...]
[...] Ce phénomène qui contribue très largement au développement des échanges intra-branche est également concentré au niveau des produits manufacturés et plus particulièrement ceux émanants d'industries à forte intensité technologique . Aux Etats Unis , ce sont les branches à haute technologie qui sont les plus concernées par les échanges intra-entreprise il s'agit en l'occurrence de la construction mécanique et du matériel électrique et électronique ainsi que du matériel de transport. Au japon les ratios les plus élevés ont été observés au niveau de la branche d'activité Instruments de précision et de celui des machines électriques ( taux> à 50% pour les exportations et situé entre 36% et 38% pour les importations ) Le phénomène d'échanges intra-branche favorise en outre le développement régional des flux entre sociétés affiliées à un même groupe. [...]
[...] Le processus de globalisation a favorisé l'expansion des échanges intrabranches (EIB) , notamment pour les produits manufacturés. Ce processus qui a été renforcé par l'accentuation de la mondialisation de la concurrence a poussé les entreprises à chercher à tirer parti de la libéralisation pour assurer à leur industries , une plus grande compétitivité sur le marché mondial .L'exigence de procéder à d'importantes dans les nouvelles technologies , résultat de la dévalorisation du capital , impose aux entreprises engagées dans la course pour ne pas être évincées du marché, de pénétrer les marchés des concurrents et d'essayer d'obtenir des retours sur des investissements importants et rapides nécessaire à la poursuite du processus de l'accumulation dans les secteurs ouverts sur la concurrence . [...]
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