La Colombie est la cinquième puissance économique latino-américaine, derrière le Brésil, le Mexique, l'Argentine et le Venezuela, avec un PIB de 199 milliards de dollars en 2009.
Après deux années de croissance supérieure à 6%, le taux a reculé en 2008 à 2,5%. La crise mondiale a eu un impact particulièrement négatif sur le pays entrainant une diminution des flux de capitaux vers le pays, la raréfaction du crédit international, la chute des prix de matière première exportés, l'augmentation du déficit commercial et la dévaluation de la monnaie locale par rapport au dollar américain. Le gouvernement a réagit en prenant des mesures pour préserver les finances publiques (...)
[...] De plus en plus, les entreprises étrangères investissent en Colombie y trouvant des perspectives économiques profitables et un marché potentiel considérable. Il s'agit ici de voir quelles sont ces entreprises, dans quels secteurs elles investissent et quelles sont les modalités d'implantation. I L'implantation des entreprises françaises en Colombie Afin de d'attirer les investisseurs, la Colombie à développé de manière très dynamique ses infrastructures. Elle détient 6 ports maritimes sur la côte caraïbe et 2 sur la côte pacifique ; 5 Aéroports internationaux ; un réseau routier en développement ; des réseaux de télécommunications développés. [...]
[...] Elles comprennent les retraites (10,125% du salaire brut), l'assurance maladie du salaire brut), les accidents de travail (de 0,348% à du salaire en fonction de l'activité de l'employé), les prestations sociales (“cesantía”, prime de services, vacances et intérêts de cesantía qui représentent 21,76% du salaire brut). Les contributions sociales payées par l'employé: 7,38% Le dialogue social et les partenaires sociaux Conformément à la législation du travail colombienne, tout groupe de 25 ouvriers ou plus, indépendamment du fait qu'ils soient employés par la même compagnie ou non, peut constituer un syndicat. Les employés des compagnies avec moins de 25 employés peuvent s'affilier à d'autres syndicats. [...]
[...] Le Brésilien Valedo Rio Doce entreprise, deuxième plus grand producteur mondial des métaux, a complété l'acquisition de divers actifs l'exportation du charbon affaires à la compagnie Colombienne Cementos Argos pour $ 373millones. Il s'agit de la seule croissance positive que l'on remarque en Colombie en cette période de crise. Les investissements dans le pétrole ont chuté de 14,9% dans la même période. La baisse la plus importante concerne les investissements dans les entreprises de fabrications (manufacturas) : 1,314 millions de dollars en 2008 à 299 millions de dollars en 2009 ; soit une chute de 77,3% en 2009. [...]
[...] Saint-Gobain ne cesse de se développer depuis l'implantation de ses deux premières usines en 1974. Pour sa part, le groupe AGF détient désormais à l'assureur local Colseguros, numéro 1 du secteur, qui emploie environ 1000 personnes. Notons également l'arrivée en 2008 de l'assureur français Cardif (filiale de BNP-Paribas) sur le marché colombien. Enfin, le groupe Accor a annoncé en 2007 son intention d'investir en Colombie, entre 2008 et MEUR pour la construction de huit hôtels à Bogota, Medellin, Cali, Carthagène et Bucaramanga. [...]
[...] Les salariés perçoivent également un certain nombre d'avantages obligatoires, en plus de leur rémunération. A titre principal, ces avantages sont: la "cesantía", qui équivaut à un mois de salaire que l'employeur doit verser annuellement à un fond de "cesantía" et la prime de service, qui correspond à un mois de salaire par an. En Colombie, comme partout ailleurs, la législation du travail impose des règles très strictes. Malheureusement, la corruption et le non-respect de ces règles sont fréquents. Les heures de travail sont limitées à 48 heures par semaine à raison de 8 heures par jour, réparties sur une période maximum de six jours par semaine. [...]
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