Exposé sur le système monétaire européen. Depuis 2001, l'euro est en circulation et est devenu la monnaie commune pour 12 des 25 pays de l'Union Européenne. C'est aujourd'hui un fait acquis grâce à un long processus de construction, qui, peu à peu, a posé les bases de l'Union Economique et Monétaire. En effet, ce processus a débuté après la seconde guerre mondiale, quand les pays d'Europe ont ressenti le besoin de s'unir étroitement pour ne plus revivre une telle crise économique et humanitaire.
[...] Les taux d'intérêts européens durant la période SME ont été relativement plus élevés que dans le reste du monde. De plus, en suivant ces objectifs, les gouvernements ont opéré des politiques pro cycliques. Cela signifie que dans les phases de ralentissement économique, ils ont réduit les dépenses ; et dans les phases d'expansion, ils ont procédé à des allègements fiscaux. La stabilisation conjoncturelle était alors maladroite. Conclusion Cette étude nous aura finalement permis d'expliquer les sources et les fonctionnements du SME. [...]
[...] Ceux-ci décident donc de réunir les chefs d'Etat de l'Union Européenne en un sommet en décembre 1978 à Brème et expriment leurs désirs d'une zone de stabilité monétaire européenne renforcée. Après de longues négociations, le Système Monétaire Européen né le 13 mars 1979. II- Le fonctionnement du SME Dans cette deuxième partie, nous allons voir les trois éléments essentiel sur lesquelles repose le SME, c'est-à-dire : l'écu, le mécanisme de change européen (MCE) et la conception de cours pivots bilatéraux. La création de l'écu C'est donc depuis le 13 mars 1979 que l'Europe des neuf se voit dotée d'une monnaie de compte unique : l'écu (European Currency Unit). [...]
[...] L'écu est donc une monnaie fictive dont le cours représente une moyenne de la valeur des monnaies européennes. L'écu représente alors une unité de compte du SME et non une véritable monnaie (pas d'émission ni d'utilisation par les ménages). En effet, il n'y a pas de billets de banque libellés en écus, mais elle permet d'évaluer les activités économiques, financières et comptables de ses membres comme par exemple le budget communautaires ou encore les prix agricoles. Il fait également office de numéraire pour la fixation des cours pivots dans le nouveau mécanisme de change. [...]
[...] Ils sont même tentés de rompre le lien qui lie leurs monnaies au mark, c'est-à-dire sortir du SME. C'est ce que va faire la livre sterling, qui, en 1992, quitte le SME pour permettre une politique expansionniste et donc une dépréciation de la monnaie. (On parle bien de dépréciation et non de dévaluation, car sorti du SME, la livre sterling est dans un régime de changes flexibles). Un an plus tard, une nouvelle attaque spéculative se déclenche, essentiellement contre le franc français ; l'ampleur de la récession française et l'aggravation du chômage ont convaincu un certain nombre de spéculateurs de la probabilité d'une sortie du franc français du SME. [...]
[...] Ces modalités d'intervention sont fixées par le seuil de divergence. Ce dernier correspond au franchissement de la limite des 75% de la marge de fluctuation autorisée (cf. : partie II). Cet objectif vise à éliminer les risques de hiérarchisation du système et donc à favoriser la convergence commune. Dans la pratique, on a remarqué que les pays dont la monnaie se dépréciait ont eu tendance à intervenir dans les marges de fluctuation autorisées. Cependant, lors de ces pratiques, la banque centrale dont la monnaie tendait à s'apprécier n'est pas intervenue : c'est principalement le cas de la Bundesbank. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture