Dans un monde qui se globalise on observe la constitution de blocs nationaux et un renouveau du régionalisme (Hugon 1992). Le terme de régionalisation appliqué à l'économie mondiale signifie que les relations économiques sont plus intenses entre les pays qui appartiennent à une même grande zone géographique du monde. Elle concerne tous les types de flux et peut être associée à une intégration des marchés.
[...] Il a également amélioré les termes de l'échange en détournant une partie de la demande vers un marché régional. L'intérêt d'un accord régional peu être trouvé dans les modifications induites de l'équilibre international : une union peut avoir une influence plus forte qu'un pays isolé sur les prix mondiaux. Le régionalisme apparaît dans un premier temps comme contraire à l'esprit du GATT et de l'OMC dont un des principes fondateurs est la non discrimination. La position de l'OMC qui ne souhaite pas écarter un nombre toujours croissant de pays ayant fait le choix de l'intégration consiste à considérer que la formation d'unions constitue une avancée vers le multilatéralisme. [...]
[...] Association et formum de coopération,coopération entre Etats sur des questions économiques Association de Libre-échange, libre échange des produits entre les pays Union douanière, zone de libre-échange complétée par une politique commerciale commune Marché commun étend les dispositions de l'union douanière en matière d'échange de produits Union monétaire, marché commun où l'ensemble des choix politiques et économiques fait l'objet d'harmonisation entre les membres. La régionalisation est multiforme. Elle est plus ou moins portée par des institutions et par des arrangements commerciaux. Le régionalisme était traditionnellement conçu entre pays à même niveau de développement. Un régionalisme vertical dans les années 1990 s'est développé entre le Nord et le Sud. Il se constitue autour des pôles nords américains, asiatiques et européens. (cf. [...]
[...] Certains auteurs considèrent notamment que ces accords peuvent exercer un effet de démonstration quant aux gains tirés d'une libéralisation réciproques des échanges et inciter par là des pays non membres à renoncer à leur politique protectionnistes pour se joindre à l'Union. De plus, les accords régionaux sont marqués par des degrés plus ou moins élevés de discrimination et de libéralisation préférentielles et par des groupes de pays plus ou moins importants. En conclusion, la montée actuelle du régionalisme est un phénomène observable à l'échelle mondiale à la fois sur le plan institutionnel et sur le plan commercial. Sur le plan institutionnel, on relève qu'en accords régionaux ont été notifiés à l'OMC dont 125 pour la formation de libre-échange. [...]
[...] Dans la théorie de la centralité, les relations économiques internationales sont caractérisées par des concentrations, des asymétries spatiales et des polarisations cumulatives d'où des attributions à la fois d'attractivité conduisant à un développement inégal ou de diffusion créant des effets de contagion de la croissance. Il va aussi instaurer l'idée de centre et périphérie qui serar approfondie par Krugman par la suite. Krugman en 1991 va prolonger les approches de Perroux et de Myrdal. Dans un contexte de mondialisation, la concentration géographique engendre des économies d'échelle. Les petites économies isolées sont caractérisées par des coûts élevés de transports et de transactions entre elles et par des barrières. [...]
[...] Malgré les critiques apportées à ce système, il semble qu'avec le temps, les accords ne cessent de se multiplier. Nous terminerons donc par deux tableaux illustrant bien ce phénomène. ( le deuxième graphique est les exportations des zones d'intégration régionale. [...]
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