IDE Investissements Directs Étrangers, commerce international, exportation, entreprise multinationale, propriété intellectuelle, importation, commercialisation, production, valeur ajoutée, investissement
En principe, la relation entre les IDE et les exportations - complémentarité ou substituabilité - peut être maintenue. L'IDE a lieu lorsque des investisseurs, généralement des entreprises multinationales, basés dans un pays (le pays "d'origine") établissent des opérations sous leur contrôle de gestion dans un autre pays (le pays "d'accueil"). Souvent, la motivation est de produire localement dans le pays d'accueil des produits qui étaient auparavant exportés par le pays d'origine et, dans ce cas, les IDE et les exportations du pays d'origine sont des substituts. Mais les activités du pays d'origine d'une entreprise multinationale peuvent être verticalement liées aux activités du pays d'accueil, de sorte qu'une augmentation de l'activité dans ce dernier génère une demande accrue de produits intermédiaires (y compris de biens d'équipement) de la part du premier. En outre, les capacités de commercialisation et de distribution créées par l'IDE peuvent permettre aux opérations du pays d'origine d'exporter des biens et des services finaux à des clients qui ne seraient pas atteints en l'absence d'IDE. Dans la mesure où l'un ou l'autre de ces éléments se produit, les IDE et les exportations du pays d'origine seront complémentaires.
[...] Quels effets les investissements directs étrangers ont-ils sur le commerce international ? En principe, la relation entre les IDE et les exportations - complémentarité ou substituabilité - peut être maintenue. L'IDE a lieu lorsque des investisseurs, généralement des entreprises multinationales, basés dans un pays (le pays "d'origine") établissent des opérations sous leur contrôle de gestion dans un autre pays (le pays "d'accueil"). Souvent, la motivation est de produire localement dans le pays d'accueil des produits qui étaient auparavant exportés par le pays d'origine et, dans ce cas, les IDE et les exportations du pays d'origine sont des substituts. [...]
[...] Le même constat est fait en ce qui concerne les investissements directs étrangers au Canada. Les résultats sont agrégés et (apparemment) basés sur l'analyse de séries chronologiques. Des estimations sont faites sur les élasticités des exportations et des importations par rapport à l'investissement extérieur du Canada et les secondes sont plus élevées que les premières. Ces élasticités estimées du commerce par rapport aux stocks d'investissement (voir Industrie Canada 1994, tableau ne sont toutefois pas contrôlées pour tenir compte de l'influence de facteurs tels que l'activité économique, les coûts comparatifs ou d'autres variables qui pourraient affecter les résultats. [...]
[...] Si les entreprises multinationales devaient posséder des compétences spécialisées permettant la réalisation d'économies internes associées à la liaison verticale de la production des deux ensembles de biens, la relation entre les IDE supplémentaires et les exportations de ces entreprises pourrait devenir de plus en plus complémentaire, même si, à un moment antérieur de l'histoire, un IDE initial a servi à déplacer les exportations du pays d'origine. Des relations plus complexes entre les IDE et le commerce international ont été constatées. Urata (1995) a examiné la croissance de l'industrie électronique en Asie de l'Est et a constaté que l'investissement direct et le commerce de biens électroniques ont augmenté de pair dans la région. L'industrie électronique mondiale a été marquée par une croissance globale rapide et par des taux rapides de développement de nouveaux produits et de réduction des coûts. [...]
[...] Buigues et Jacquemin (1996) examinent la question de la complémentarité par rapport à la substitution entre les IDE et les exportations en ce qui concerne les investissements directs américains et japonais dans l'Union européenne. L'hypothèse de base est que si la part des exportations totales de chacun de ces pays vers l'Union européenne est positivement liée à la part des IDE vers l'Union européenne après contrôle de trois variables supplémentaires, la relation est complémentaire. Les trois variables supplémentaires sont : les barrières commerciales non tarifaires intra-CE, le taux de croissance de la demande finale et la spécialisation sectorielle de la CE, qui sont toutes supposées être liées positivement à l'IDE. [...]
[...] Brainard (1995a, 1998) explore une autre raison de la complémentarité entre le commerce international et l'activité des entreprises multinationales. Elle note que les entreprises multinationales possèdent généralement des avantages en matière de propriété intellectuelle (par exemple, des technologies et des marques) qui pourraient leur permettre d'accroître leurs parts de marché et donc d'augmenter à la fois le commerce et les investissements sur les marchés où ces entreprises opèrent. Brainard émet l'hypothèse que la part du commerce dans les ventes totales d'une entreprise sur un marché particulier sera affectée négativement par les coûts de transport et les barrières commerciales, mais positivement par les barrières à l'investissement et les économies d'échelle au niveau des entreprises. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture