Amérique, latine, crise
la raréfaction des investissements directs à l'étranger
Après une hausse de 13% par rapport à 2007 selon la CNUCED, les IDE auraient chuté entre 35 et 45% selon la CEPAL.
la diminution des transferts de fonds des migrants
Le montant des envois des migrants aurait baissé de 10% en 2009. (28,5% du PIB en Haïti, 23% au Honduras et 21,1 au Salvador)
la baisse du cours des MP et la contraction du commerce international
Entre Juin 2008 et février 2009 le prix du pétrole a diminué de 77% (Venezuela, Equateur)
[...] La chute conjoncturelle du tourisme liée à la grippe porcine. La faiblesse des marges de jeu budgétaires de l'Etat Une récession de l'ordre de en 2009. Pays caribéens et d'Amérique Centrale : Situation préoccupante Forte chute du tourisme Marges de manœuvre budgétaires réduites car endettement élevé Déficit de leur balance courante de l'ordre de 20%. Dû à la hausse des cours des matières premières de 2003-2008 Pas de réserves budgétaires. III. La crise : un impact hétérogène < number > Colombie Récession modeste au dernier trimestre de 2008 PIB = en 2009, grâce : Maintien relatif des IDE, Politique de relance budgétaire du gouvernement Forte baisse des taux directeurs par la Banque centrale Brésil PIB = (2009). [...]
[...] < number > II. Les atouts inédits des pays latino-américains à la veille de la crise < number > Des améliorations sociales notables 20 ans d'augmentations des dépenses sociales De 10% à 16% du PIB entre 1990 et 2007 Diminution du chômage (de 11% en 2002 à en 2007) Baisse du taux de pauvreté (de 44% en 2002 à 33% en 2007) 41 M de personnes sorties de la pauvreté en 5 ans Des inégalités en baisse dans certains pays Cette situation -à plusieurs égards inédite-, s'explique par le fait que le cycle de forte croissance de 2003-2008 s'est accompagné d'une réduction de la vulnérabilité financière des pays de la région. [...]
[...] < number > . des questions? [...]
[...] Par exemple, le Brésil et le Pérou ont accédé au statut d'Investment grade, jusqu'alors seulement détenu par le Chili et le Mexique. < number > III. La crise : un impact hétérogène < number > De fortes disparités entre les pays dues à: L'inégalité dans l'accès aux marchés internationaux de crédit Le degré de dépendance aux Etats-Unis Les différences de partenaires commerciaux Le poids des matières premières dans les économies La part des « remesas » dans l'économie < number > III. La crise : un impact hétérogène < number > Le Mexique : Situation particulièrement grave Economie étroitement corrélée à celle des USA. [...]
[...] Les atouts inédits des pays latino-américains à la veille de la crise Des fondements macro-économiques plus solides Des exportations en hausse (demande chinoise) Amélioration des termes de l'échange Des réserves de changes importantes Des dettes contractées localement De faibles déficits budgétaires Dynamisme de la demande interne < number > http://www.youtube.com/watch?v=C85pL61ZeyA Cette situation -à plusieurs égards inédite-, s'explique par le fait que le cycle de forte croissance de 2003-2008 s'est accompagné d'une réduction de la vulnérabilité financière des pays de la région. D'une part, contrairement à d'autres épisodes de croissance soutenue, ce cycle n'a pas été caractérisé par des déséquilibres externes. [...]
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