Peut-on considérer que les seuls avantages du modèle britannique suffisent à garantir le succès d’une entreprise ?

Résumé du document

Aujourd'hui tout le monde s'accorde à dire que les petites et moyennes entreprises représentent une part très importante dans l'économie d'un pays. Ces
entreprises malgré leur taille limitée, sont génératrices d'emplois et de richesses et participent donc à la croissance économique d'un pays. Dans le contexte actuel de faible croissance économique mondial, le développement des petites et moyennes entreprises pourrait être une source de croissance non négligeable.
Le développement des petites et moyennes entreprises passe principalement par un contexte favorable à leur création. De fait, l'esprit d'entreprise n'est pas toujours suffisant, il est donc important que l'environnement dans lequel évolue l'entrepreneur soit favorable à sa démarche.

Actuellement en Europe, un pays fait figure de modèle dans le domaine de la création d'entreprise. Ce pays c'est le Royaume-Uni, où pour bon nombre
d'entrepreneurs, toutes les conditions sont réunies pour créer une entreprise. A l'opposé, la France est considérée comme un pays où la création d'entreprise est un parcours du combattant et quand bien même il y parviendrait, la fiscalité et les contraintes sociales nuiraient au développement de son entreprise.

Nous partirons donc du postulat suivant : Le Royaume-Uni offre des conditions beaucoup plus favorables à la création d'entreprise que la France.
L'objet de ce mémoire sera de vérifier l'exactitude de ce postulat. Pour cela, il faudra répondre à la problématique suivante :
«Peut-on considérer que les seuls avantages du modèle britannique suffisent à garantir le succès d'une entreprise ? »

Extraits

[...] Une étude de l'observatoire de l'énergie de l'OCDE publiée en 2004 indique que l'écart type de prix de la France entre 1991 et 2004 était trois fois inférieur à celui du Royaume-Uni sur la même période. On peut en déduire qu'un entrepreneur qui choisira la France pour créer son entreprise, aura plus de facilité à prévoir ces charges d'électricité. Conclusion : Du point de vue des infrastructures, la France est mieux équipée que son homologue britannique ce qui la rend plus attrayante de ce point de vue. De plus, la voie dans la quelle s'engage le Royaume-Uni peut s'avérer pénalisante pour les entreprises du fait d'une augmentation des coûts liés au transport. [...]

[...] Pour cela, il faudra répondre à la problématique suivante : «Peut-on considérer que les seule avantages du modèle britannique suffisent à garantir le succès d'une entreprise ? Pour répondre à cette problématique, deux parties seront développées : Les étapes de la création d'une entreprise L'attractivité du pays 4 P remière partie : Les étapes de la création d'une entreprise 5 I. Les étapes de la création d'une entreprise Pour évaluer si un pays offre de meilleures conditions pour la création d'entreprise que son voisin, il convient en premier lieu d'analyser les différentes aides mais également les différentes contraintes que peut présenter la démarche de création d'entreprise dans ces deux pays. [...]

[...] Ce service a également pour objectif de définir des normes pour l'accréditation des conseillers qui seraient proposés aux créateurs d'entreprises. Cela permettrait une harmonisation des prestations proposées par l'ensemble des Business Links du pays. Conclusion : Les Business qui Links ne sont pas des seulement agences des en structures charge de administratives 5 regroupent l'ensemble Les Business Links sont appelés : Small Business Gateway en Ecosse, Business Eye au Pays de Galles et Invest NI en Irlande l'accompagnement des créateurs d'entreprises. [...]

[...] Le recours à un comptable n'est pas obligatoire pour la comptabilité de l'entreprise. Une particularité du Royaume-Uni est qu'il n'existe aucune règlementation spécifique pour les artisans indépendants. Dans le cadre de la création d'une S.A.R.L ou E.U.R.L en France, la libération totale du capital doit s'effectuer dans les cinq ans suivant sa création. Le capital18 minimum est fixé à 1 euro et doit être libéré à hauteur de 20% lors de la création de l'entreprise, ce qui ne peut pas être considéré comme un frein à la création d'une entreprise. [...]

[...] Ensuite, deux solutions sont proposées à l'entrepreneur : - La première consiste à retourner au CFE avec la liasse dument remplie et les documents nécessaires pour l'immatriculation de l'entreprise. Dans ce cas, le CFE lui remettra un récépissé de dépôt de dossier de création 19 La liasse regroupe l'ensemble des déclarations nécessaires à la création d'une entreprise 19 d'entreprise dans l'attente de l'immatriculation de l'entreprise à 10 jours). Ce récépissé est valable au maximum un mois et permet d'effectuer les premières démarches auprès d'EDF par exemple. [...]