Selon un recensement effectué en 2000, le nombre des filiales des entreprises françaises à l'étranger a augmenté de 21% entre 1998 et 2000. Grâce à ses implantations, les entreprises françaises sont présentes dans environ 130 pays du monde. Un nouveau recensement datant de novembre 2006 a souligné l'importance économique des implantations. Selon les estimations, les implantations d'entreprises françaises à l'étranger ont réalisé un chiffre d'affaires d'environ 520 milliards d'€ en 2004. Ce chiffre dépasse largement les exportations françaises, qui se sont élevées à 340 milliards d'€ dans la même période. La majorité d'implantations d'entreprises françaises se situe dans le territoire de l'Europe des 15, c'est-à-dire dans les pays membres de l'Union européenne fixés par le traité de Maastricht en 1992. 39% des implantations se trouvent entre autres en Allemagne, en Espagne ou en Suède. Le poids économique des implantations dans cette région est encore plus important. Elles représentent 50% du chiffre d'affaires total de toutes les implantations françaises à l'étranger.
Ces chiffres reflètent l'importance croissante des implantations à l'étranger. On pourrait alors se poser la question du pourquoi d'une telle évolution. Pourquoi tant d'entreprises françaises ont des implantations à l'étranger ?
Dans son article « Filiales à l'étranger : Gérer à distance » Anne Feitz suppose que la plupart des entreprises sont obligées de se développer à l'international, de traverser les frontières, afin de pouvoir survivre sur le plan commercial. Dans la littérature, il se trouve un portefeuille ample de facteurs pouvant amener une entreprise à se développer à l'étranger et de s'implanter dans un autre pays.
[...] La communication externe de l'entreprise comme la rédaction d'articles publicitaires fait également partie de leurs responsabilités. Le département du management de la marque existe depuis 2005 et compte cinq employés. Ils sont responsables de la présentation homogène du Groupe[28], et essayent de soutenir la création d'une identité de groupe[29] en impliquant toutes les sociétés du Holding. Jusqu'en 2005, la stratégie du Groupe se concentrait sur la coordination du travail opérationnel. La présentation de l'entreprise variait selon les entités. Seul le logo était commun à toutes les sociétés. [...]
[...] INDEX A Activité Activités Administration C Client Commerce Communication Culture E Entreprise F Filiale I International M Maison-mère Management Manager Marché Marketing R Responsable S Secteur T Travail CHENILLAT Daniel, DARMAILLACQ Corinne, Présence française à l'étranger, http://www.finances.gouv.fr/notes_bleues/nbb/nbb213/echan.htm, date de consultation 02/2007 MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE l'INDUSTRIE, Recensement des implantations françaises à l'étranger, lettre, Paris, novembre 2006, http://www.minefi.gouv.fr/directions_services/dgtpe/TRESOR_ECO/francais/pdf/ 2006-026-03.pdf, date de consultation 02/2007 FEITZ Anne, Filiales à l'étranger : Gérer à distance Option Finance, p. 6-9 Les coûts baissent si l'activité de l'entreprise augmente (MANKIW N. Gregory, Grundzüge der Volkswirtschaftslehre, Schäffer-Poeschel Verlag, Stuttgart p. 307). http://www.dictionnaire-juridique.com/definition/filiale.php, date de consultation 9/02/2007 http://www.dictionnaire-juridique.com/definition/filiale.php, date de consultation 9/02/2007 1er semestre, Fachhochschule Münster, Cours Approche systémique de l'entreprise Intervenant Ulrich BALZ et 7e semestre, bordeaux École de Management, court Gestion des Ressources Humaines Intervenant Francis DAVRAT. European Business Programme www.bordeaux-bs.edu/ebp, date de consultation 10/2006 www.fh-muenster.de/ebp, date de consultation 10/2006 Acier en allemand. [...]
[...] Le Groupe a également lancé une gamme de produits de climatisation, et a renforcé son activité dans le domaine des chaudières par l'acquisition d'une société suisse avec plusieurs filiales en Europe en 2002. Les sites de cette société étaient au départ des filiales étrangères du Groupe. Les secteurs d'activité[14] L'entreprise de métallurgie comporte aujourd'hui trois secteurs d'activités principaux. L'électrique (fabrication de chauffages, de sèches serviettes et de chauffe-eaux), la chaudière ainsi que la climatisation et la ventilation. Les produits d'XXX sont commercialisés sous les noms des différentes marques. [...]
[...] Néanmoins, le siège surveille l'évolution des filiales notamment au niveau financier.[50] Ce modèle se caractérise essentiellement par le degré élevé de décentralisation, ainsi que par sa manière de tenir compte des nécessités différentes dans les pays d'implantation. Le modèle régiocentrique Cette approche représente un prolongement du modèle polycentrique. En effet, une entreprise appliquant ce modèle souhaite respecter les particularités nationales tout en profitant des synergies. Ces dernières étant très faibles dans le modèle polycentrique, les différents pays à caractères homogènes sont regroupés dans des divisions régionales avec un propre siège régional. Au sein d'une telle division, les interactions entre les entités sont fréquentes. [...]
[...] Afin de pouvoir répondre aux exigences de cette situation complexe, elle cherche à faire adhérer toutes les entités du Groupe aux processus de prise de décision. L'interdépendance entre les entités est élevée, la communication est horizontale, mais aussi verticale et la mobilité du personnel importante. Il convient plutôt de parler d'un réseau que de liens hiérarchiques entre les entités. L'autonomie des filiales est importante et le siège n'a qu'un rôle réduit. Ce classement adapté de PERLMUTTER et HEENAN n'est qu'un modèle réduit de la réalité. Dans les entreprises, des mélanges de différentes approches sont probables. [...]
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