Actuellement en stage dans une micro entreprise française débutant une stratégie de
développement international, et plus généralement, dans un contexte de crise financière et
de ralentissement de l'économie mondiale, le thème de l'internationalisation des PME/PMI
m'est apparu évident. En effet, le rôle des PME/PMI dans une économie développée comme la
France est cruciale : selon les données statistiques officielles les plus récentes, on comptait
2,9 millions d'entreprises en France, dont 7 450 entreprises employaient au moins 250
salariés. Ainsi, les entreprises employant 250 salariés et plus représentent à peine 0,2 % du
total du nombre d'entreprises françaises. De même, selon un rapport de l'OSEO, 2,3 millions
de nouveaux emplois ont été créés par les PME/PMI ces vingt dernières années sur un total
de 2,8 millions.1 Pour beaucoup en France, les PME/PMI représentent le seul moyen de
redresser le déficit du commerce extérieur. Or, dans le contexte actuel, nombre de PME sont
davantage soucieuses de leur survie locale plutôt que de leur développement international.
Le débat sur les PME/PMI n'est pas nouveau. En effet, sur le plan académique, la
légitimité des PME/PMI comme objet de recherche à part entière est reconnue depuis
quelques années. La PME/PMI n'est plus considérée comme une grande entreprise en
miniature (Julien, 2005) et l'identification de ses caractéristiques propres permet de
l'appréhender en tant qu'objet particulier (Torrès, 1999).
[...] L'acquisition du groupe Zorbit Resources Inc. aura notamment permis à Maesa d'accéder une nouvelle fois au marché chinois grâce aux deux usines directement implantées à Shenzhen par le Groupe. Zorbit Resources Interview de Grégory Mager par Chart's, Nous créons un leader puissant dans le secteur de la beauté www.charts.fr, p Analyse micro et macro économique : SWOT FORCES Origine interne (organisationnelle) - Taille - Capacité financière - Leader dans le monde FAIBLESSES - Modèle sans usines Origine externe (environnementale) OPPORTUNITÉS - Lois nationales favorisant les ETI exportatrices - Secteur des MDD en pleine croissance MENACES - Forte concurrence en Europe - Taux de change et chute du dollar Le modèle sans usine constitue la plus grosse faiblesse de Maesa puisqu'elle devient alors très dépendante de ses fournisseurs. [...]
[...] Par ailleurs, le différentiel de taille des PME françaises avec leurs homologues allemandes renvoie à un distinguo culturel où les grandes entreprises outre-Rhin, à la différence de celles de l'hexagone, entretiennent des liens de solidarité avec les PME/PMI notamment avec celles sous-traitantes. Ces relations sont inscrites dans la durée et dans le respect des délais de paiement. Si pour de nombreux observateurs, la question des PME et de leurs performances à l'international représente un moyen clé pour redresser le commerce extérieur de la France, d'autres facteurs sont aussi à prendre en compte. 91 Ainsi, les faibles exportations françaises viendraient en partie de la petite taille des entreprises. [...]
[...] Une faible spécialisation La PME présente une faible spécialisation. Pour MARCHESNAY (1990)10, ( ) on observe le plus souvent une difficulté à différencier les tâches, différenciation qui ne va s'affirmer qu'avec l'accroissement de la taille On peut également parler de faible spécialisation car le chef d'entreprise joue plusieurs rôles à la fois, non seulement il dirige, mais il est aussi chef de service et parfois même il exécute des tâches. Des systèmes d'informations internes et externes peu organisés Les PME se caractérisent par la simplicité et la faible structuration de leur système d'information interne. [...]
[...] L'entreprise acquise peut conserver son intégrité, ou bien être fusionnée à l'entreprise acquérante. Les fusions acquisitions qui se font au niveau international sont regroupées sous le sigle FAT (fusions acquisitions transnationales). Un exemple célèbre de fusion est celui de GDF et Suez qui a donné naissance en 2008 groupe GDF Suez, actuellement 3eme leader mondial de l'énergie C. L'internationalisation des PME/PMI françaises D'un point de vue théorique En 1977, JOHANSSON et VAHLNE42 présentent une description et une analyse du comportement d'internationalisation des PME/PMI : le modèle d'Uppsala. [...]
[...] En revanche, les fournisseurs de Maesa étant nombreux, cela réduit leur pouvoir de négociation. Nous pouvons donc considérer que les fournisseurs exercent un pouvoir moyen sur le groupe Maesa. Les nouveaux entrants : Les nouveaux entrants constituent une faible menace. En effet le statut de leader de Maesa devrait largement effrayer les nouveaux entrants potentiels. Toutefois nous pouvons imaginer que les entreprises actuelles du secteur de la beauté cherchent à se diversifier et s'attaquer au marché en pleine croissance des MDD. L'Etat : L'Etat a un faible pouvoir. [...]
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