macroéconomie, crise des subprimes, chronologique de la crise, solvabilité des emprunts, politique monétaire
La crise financière est la conséquence de la vulnérabilité qu'a développée l'économie mondiale. Cette vulnérabilité est apparue tardivement, dissimulée notamment par la libération totale des marchés financiers et par la lutte des économies contre l'inflation.
Cela se traduit par la réglementation minime des marchés par les états, et banques centrales, du fait de la mondialisation, et par un combat contre la hausse du niveau général des prix.
L'économiste américain Hyman Minsky nomme cela le « paradoxe de la tranquillité ».
En clair, les crises de surendettement s'élaborent lorsque les agents économiques (entreprises, ménages, état…) tirent profit de la croissance économique, et des taux d'intérêts faibles, ce qui les incitent généralement à emprunter de l'argent imprudemment et déraisonnablement. Ils ne prennent pas assez en considération les conséquences que cela peut avoir ultérieurement.
[...] Cette contrainte est apparue à cause des problèmes qui entourent la liquidité. A moyen terme, la liquidité est restée abondante. C'est pourquoi la politique monétaire devient alors expansionniste dans des pays tel que les Etats Unis, le Royaume-Uni, et quelques pays de la zone euro. La liquidité mondiale est alors très abondante. Lorsqu'elle est utilisée dans des investissements dans un actif on remarque une hausse forte du prix de l'actif. Ceci est dû grâce à la grande taille du flux de liquidité par rapport à celle du marché de l'actif. [...]
[...] Une contradiction entre la hausse du besoin de capital et l'indisponibilité de plus de demande d'actions va être établie. Les pays plongés dans cette crise ne savent plus comment la contrôler. Leur économie voit une chute progressive. Alors que les pays émergents ne sont vraiment touchés par cette crise ce qui leur permet leur ascension. La seule solution possible qui se présente pour les pays en crise, est d'aller chercher l'épargne en actions dont ils ont besoins là où elle n'a pas trouvé de risque. [...]
[...] La crise des Subprimes nous démontre en quoi les politiques néo ou ultra-libéralistes ont d'importantes limites. Comme nous montrent les plans de relances vus ces dernières années, ce sont à nouveau les gouvernements qui ont sauvé les banques, avec des aides dépassant les milliards d'euros. Nous voyons donc la nécessité de l'intervention dans l'économie pour sauvegarder un certain équilibre. N'est-ce pas la politique de dépense publique du New Deal d'inspiration keynésienne qui a sorti le monde de la crise ? [...]
[...] Un grand nombre d'américains ne sont plus en mesure de rembourser leurs emprunts. Mai : Déclaration de Ben Bernanke : Le président de la réserve Fédérale Américaine déclare il n'y a pas de contagion du secteur des prêts immobiliers à risque au reste de l'économie. Juin : Dépréciation d'actifs de Grande Banque : Certaines banques connaissent une perte de valeur de leur bien. Une baisse de valorisation est souvent liée à une récession ou une crise économique. Eclatement de la bulle financière en Espagne. [...]
[...] Les effets à court et à moyen terme : Comme toute crise, la crise des subprimes a engendré des effets à court et à moyen terme. La hausse des coûts de financement de l'économie est un effet bien connu pendant les crises économiques. La crise des subprimes a subit alors une hausse des coûts de financement des banques à moyen terme cette hausse apparaît aussi pour les financements à court terme. On peut dire que cette hausse est liée en partie aux effets du reflux de la liquidité du marché interbancaire mais aussi aux pertes subies par les établissements de crédits. [...]
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