Aujourd'hui le phénomène de mondialisation est incontestable, on assiste à une harmonisation du monde, conséquence des liens d'interdépendance entre les nations, les activités humaines et les systèmes politiques. On remarque cependant une forte influence des États-Unis dans tous les composants de cette mondialisation ce qui nous pousse à nous interroger sur la question suivante : peut-on parler d'une américanisation du monde ?
L'antimondialisation et la montée de l'identité nationale et de nouveau modèle de pensée peuvent réfuter cette hypothèse. Aujourd'hui les États-Unis sont les principaux acteurs de la mondialisation économique et financière. Ce pays ne constitue que 4 % de la population mondiale cependant ils possèdent un quart des richesses et sont à l'origine de 18 % du commerce.
On peut donc dire que les entreprises américaines dominent très largement le marché international en effet sur les dix entreprises les plus puissantes au monde cinq sont américaines dont la première Wal Mart une entreprise de supermarchés. D'autre part dix des quinze plus grandes fortunes du monde sont américaines ce qui montre bien le pouvoir économique que possède les États-Unis sur l'ensemble de la planète.
La puissance des sociétés américaines repose notamment sur le modèle libéral et le goût pour la capitalisation boursière, mais aussi sur la mentalité américaine en elle-même qui se caractérise par une simplification des rapports humains, une volonté d'entreprenariat et une capacité à l'innovation.
C'est alors sans surprise que l'on trouve des pôles d'innovations comme la Silicone Valley ou la route 128, lieux emblématiques de la Californie et de Boston qui investissent énormément financièrement dans le domaine de Recherche et Développement au point que des étudiants de toutes nationalités se précipitent dans les universités américaines et dans les laboratoires qu'ils financent. C'est comme ça qu'ont démarré certaines des plus grandes et les plus puissantes entreprises internationales technologiques comme Google ou Microsoft, des firmes qui se sont implantées dans le monde entier.
[...] Dans les années 1980, beaucoup ont abandonné le métro, certains pour poursuivre leur œuvre dans la légalité et exposer dans des galeries, d'autres pour continuer leur action artistique simplement dans la rue. Ainsi les Etats Unis ont su imposer leur culture au reste du monde. On assiste presque à une domination américaine de ce domaine le domaine culturel ou les références se trouvent de l'autre côté de l'Atlantique. Cela est d'autant plus facilité par la pratique de la langue anglaise la langue officielle internationale. [...]
[...] Wall Street représente encore de nos jours la place boursière par excellence, malgré l'existence d'autres bourses importantes comme Euronex, la bourse européenne ou London Stock Exchange la bourse londonienne. Ce phénomène est dû en partie à l'importance du dollar dans les échanges internationaux. En 1944 la conférence de Bretton Woods déclare le Dollar comme monnaie internationale, rôle central qui était lié à sa convertibilité en or. Si aujourd'hui cette convertibilité n'est plus d'actualité, la monnaie américaine reste la devise mondiale utilisée pour 50% des échanges internationaux grâce à sa stabilité elle-même liée à sa sûreté. [...]
[...] Cependant la politique américaine avait pour but de servir les intérêts de l'État américain. Les États-Unis se sont parfaitement accommodés des dictatures lorsque cela les arrangeait. C'est ainsi qu'ils ont soutenu la dictature de Saddam Hussein aussi longtemps qu'ils ont estimé que celle-ci servait leurs intérêts dans la région. Il s'agissait d'abord pour les États-Unis, après le traumatisme du 11 septembre 2001, de rétablir aux yeux du monde l'invincibilité de leur puissance. La décision d'envahir et de conquérir l'Irak a été prise sous l'influence de trois lobbys : le lobby idéologique, le lobby pétrolier et le lobby militaro-industriel. [...]
[...] L'influence américaine au sein du Fonds monétaire international (FMI) reste prépondérante. Malgré la réforme en cours des droits de vote de ses 186 pays membres les Etats Unis conservent le privilège que lui procure son droit de veto. Les autres sont plus ou moins directement liées à l'implantation géographique du siège du Fonds à Washington, au recrutement et à la formation des équipes. Or une vraie réforme de la gouvernance du FMI requiert avant tout la fin de ce privilège historique. [...]
[...] Ces OGM utilisent différents moyens de contestation qu'ils mettent en œuvre pour atteindre leurs objectifs. Comme exemple d'opération, nous citerons le cas de Greenpeace qui a conduit une action ciblée contre la commercialisation des organismes génétiquement modifiés (OGM). Grâce à une forte médiatisation, ils ont pointé du doigt certaines dérives telles que les contaminations transgéniques dues aux importations du maïs en provenance des Etats-Unis. Cette action fut couronnée par une réglementation sur le commerce des OGM établie lors du protocole de Carthagène du 11 septembre 2003. [...]
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